L'ouverture ou la
livraison de la gare routière «Est», fermée pour des travaux de réhabilitation
depuis quelques mois, risque d'accuser du retard. Non pas à cause d'une
quelconque défaillance des entreprises engagées dans la réalisation de ce
projet, dont les travaux enregistrent des taux d'avancement «appréciables»,
mais à cause d'une autorisation (ou dérogation) incluant un nouveau marché pour
la réalisation d'un mur de clôture de la station de transport des voyageurs,
qui attend la signature du wali depuis trois mois.
Les travaux sont
bien pris en charge par l'APC de Constantine, pour un montant avoisinant les 17
milliards de centimes, et le marché de la clôture qui a été accordé
indépendamment, en gré à gré, exige de ce fait une dérogation du wali,
indiquent des sources de la municipalité. Pour précision, la clôture en
question n'était pas incluse dans le plan d'études parmi les différentes tâches
de réhabilitation engagées au départ, et ce sont les services de sécurité qui
ont levé cette observation pertinente, affirment des sources concordantes.
Soulignant à ce propos que «l'absence d'une clôture autour de la gare ne permet
pas d'assurer une sécurité convenable aux voyageurs et aux transporteurs». Le
manque de la pièce administrative portant dérogation signée par le wali et
autorisant l'entreprise choisie, selon la formule du gré à gré pour exécuter
ces travaux, peut sérieusement «compromettre l'ouverture de la gare routière
«Est», indique un communiqué de l'APC de Constantine, transmis hier à notre
rédaction, et qui prend presque à témoin l'opinion publique au sujet d'un
probable retard dans la livraison du projet. Les termes du communiqué
soulignent encore que d'autres aspects des travaux de la réhabilitation globale
de la gare routière connaissent un avancement très satisfaisant. «Le projet de
réhabilitation de la gare routière «Est'' a atteint un taux d'avancement global
de 70%», indique à ce titre le communiqué de la commune.