|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La cellule de
communication de la wilaya de Tizi Ouzou a indiqué, hier, que le départ d'une
quarantaine d'employés turcs, depuis leur base de vie du chantier de la
pénétrante de l'autoroute Est-Ouest, située à Draa El-Mizan (35 km au sud-ouest
de la wilaya Tizi Ouzou) est dicté par des considérations de redéploiement des
effectifs du groupement d'entreprises ?Ozgun' et ?Nurol' et sécuritaires.
La wilaya de Tizi Ouzou précise, dans son communiqué, que contrairement aux informations rapportées par certains organes de presse, qui font état d'un transfert de «plusieurs centaines d'ouvriers» turcs, de la base vie de Draâ El-Mizan vers celle de Boukhalfa, à Tizi-Ouzou, ce redéploiement a concerné, seulement, une quarantaine d'ouvriers et «n'a aucun lien avec des considérations sécuritaires» mais plutôt «d'un redéploiement d'effectif dicté par une meilleure gestion du projet de la pénétrante requise par la nécessité d'imprimer un nouvel élan à ce projet». Toujours, selon la wilaya de Tizi Ouzou, «l'information, faisant état d'une discrimination entre les travailleurs algériens et étrangers» est «pure spéculation» qui «pourrait donner lieu à des interprétations tendancieuses qui viseraient à réduire de l'importance des efforts déployés par l'Etat pour la protection des biens et des personnes». Par ailleurs, des sources sécuritaires que nous avons contactées, ont rappelé que «la menace terroriste existe» et que les derniers événements survenus dans la région, notamment, l'enlèvement et l'assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel ont entraîné de nouvelles mesures prises par les autorités, pour assurer la sécurité les expatriés qui interviennent dans plusieurs chantiers sur le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou, dont des Turcs. Des consignes sécuritaires valables, également, pour les nationaux, à titre préventif. Les récentes mesures sécuritaires imposées aux expatriés turcs (même par leurs représentations diplomatiques, en Algérie) qui, auparavant, n'étaient pas regroupés dans une seule base de vie mais avaient loué des résidences personnelles chez des particuliers, ne semblent pas du goût de ces employés d'où leur mécontentement. En fin d'après-midi, nous avons appris que les ouvriers turcs en question ont regagné leur base de vie à Draâ El Mizan. |
|