
Selon le chargé de
communication du CHU d'Oran, deux résidents et trois internes qui assuraient la
garde au niveau du service de gynécologie obstétrique durant la nuit de mardi à
mercredi ont été suspendus par la direction générale de l'hôpital. La même
source précise que cette décision survient à la suite d'une plainte déposée par
un citoyen qui accompagnait sa femme sur le point d'accoucher. Cette dernière
s'est vu refuser l'admission et les 5 praticiens avaient orienté la malade vers
une maternité de l'Est de la ville du fait qu'elle est résidente à Sidi
Benyebka, une localité de l'Est de la wilaya. N'étant pas convaincu et
considérant que cette attitude est inacceptable, le citoyen en question a
approché le directeur des gardes qui a, en premier lieu, permis à la future
maman d'être hospitalisée à la maternité du CHUO et a établi un rapport sur cet
incident. Le lendemain, la direction générale a été saisie de ce cas et a
décidé de suspendre à titre conservatoire les 5 futurs praticiens et cette
décision n'a pas été altérée, même suite à une action de protestation organisée
par les internes et les résidents dans une tentative de faire revenir la DG sur
cette décision. Le chargé de communication ajoute que le premier gestionnaire
de l'hôpital a répondu aux contestataires que cette mesure est irrévocable et
qu'elle s'inspire par la réglementation en vigueur. Enfin, signalons qu'une
enquête a été ouverte pour élucider cette affaire. Le procureur de la
République a été saisi du dossier.