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La police nationale espagnole a arrêté deux Algériens soupçonnés d'être
des passeurs, après l'interception, près d'Almeria en décembre 2014, d'une
embarcation avec 24 immigrés clandestins, dont deux mineurs, à bord, rapportent
des médias de la péninsule ibérique. Les deux ressortissants algériens, arrêtés
après deux mois d'enquête, menée par la police espagnole, sont soupçonnés
d'appartenir à une organisation criminelle.
L'embarcation, utilisée par les passeurs, avait été repérée par le service maritime provincial à neuf miles nautiques de Mojacar, sur la rive sud de la péninsule ibérique, toujours selon les médias espagnols, ajoutant que le bateau intercepté a été emmené jusqu'au port d'Almeria, où les immigrants clandestins ont été remis aux fonctionnaires de la police nationale et des représentants de la Croix-Rouge. L'un des Algériens arrêté est soupçonné d'avoir organisé le voyage depuis Oran vers Almeria, avec 24 immigrés clandestins à bord, 23 Algériens, dont deux enfants, et un Syrien, contre des sommes d'argent allant de 500 à 800 euros pour chaque passager. Le bateau pneumatique, renforcé avec une plaque d'aluminium pour plus de rigidité, a été intercepté à neuf miles nautiques de Mojacar (Almeria) à la fin de l'année écoulée. L'un des deux ressortissants algériens arrêté a déjà été identifié dans une enquête en 2013, pour son implication présumée dans un réseau de passeurs à partir des côtes algériennes, selon la Garde nationale espagnole. Les 23 Algériens, arrêtés en décembre, ont été placés en détention à Murcie, au sud de l'Espagne. Dans de précédentes traversées, les passeurs, soupçonnés d'être des Algériens, faisaient couler les pneumatiques en pleine mer, une fois repérés par les gardes-côtes espagnols, afin d'éliminer tout indice sur le lieu d'achat du bateau qui pourrait conduire à la localisation de ses membres. Selon la police de ce pays, cinq actes, liés au trafic d'immigrés clandestins, ont été enregistrés entre début 2013 et fin 2014. La police espagnole avait arrêté début février, à Almeria et Murcie (sud-est de l'Espagne), dix (10) Algériens accusés d'avoir fait payer des dizaines de leurs compatriotes pour rejoindre l'Espagne au prix de périlleuses traversées en mer, qui ont fait au moins deux morts. Chacun des candidats devait payer la somme de 600 euros pour pouvoir embarquer vers la côte espagnole, selon la police espagnole. Les mis en cause ont été arrêtés par les services de sécurité après la mort d'un clandestin qui s'est jeté dans l'eau en tentant de s'échapper au feu allumé en haute mer par quatre des passeurs pour attirer l'attention des services de sauvetage maritimes, selon la même source. |
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