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Les gérants des micro-entreprises liés par des contrats avec l'APC de Constantine,
pour l'enlèvement des ordures et déchets ménagers, ont tenu, hier, un sit-in
devant le cabinet du wali pour réclamer «les rémunérations de 12 mois, soit
tout l'exercice 2014 qui demeure non payé dans son intégralité, ainsi que le
renouvellement des contrats, toujours gelés par le P/APC», disent-ils.
Gel qui date, selon les concernés, depuis l'arrivée à terme échu des précédents contrats, à savoir le 31 décembre 2014. Et de poursuivre que «cela fait maintenant plus de trois mois que nous nous trouvons ballottés entre le chef de la daïra, le président de l'APC et différents services de la wilaya, chaque partie nous renvoyant à l'autre. Las de ce va-et-vient sans résultat palpable, avouent-ils, nous nous sommes décidés à venir protester devant le cabinet du premier responsable de la wilaya pour solliciter son intervention pour la régularisation de notre situation». Car, selon leur représentant, les propriétaires et gérants des 39 micro-entreprises concernées par ce problème ont employé durant les 12 mois en question entre 3 et 5 travailleurs, qu'ils ont payés rubis sur l'ongle sans parler des autres charges. Et d'ajouter, «c'est dire les difficultés financières rencontrées par chacun de nous durant l'exercice précédent, car en sus il ne faut pas oublier que nous avons des familles à nourrir également». Et d'indiquer, dans ce sillage, «nous avons peur aussi que si notre problème n'est pas réglé avant le 20 de ce mois de mars, date de clôture officielle de l'exercice 2014 au niveau de l'APC, cela sera trop tard et en tout cas bien plus compliqué après». Et de déplorer de voir qu' «en attendant, les secteurs de la commune où ils activaient ont été dévolus aux travailleurs de la société SOPT, alors que nous avions accepté une réduction de notre rémunération à 29 millions de centimes contre 47 millions fixés auparavant». Et de souligner que le «hic» c'est que «la situation est des plus floues», diront-ils. Aux dernières nouvelles et selon le receveur principal de l'APC, précise notre interlocuteur, les factures des redevances communales sont là, mais toujours pas signées par le maire. Pourquoi ? «Personne ne le sait», dira-t-il. Le chef de cabinet du wali a rassuré les protestataires en les recevant, leur annonçant que leur dossier (rémunération et renouvellement) est en bonne voie de règlement et qu'il ne reste qu'à parachever les procédures administratives y afférentes. |
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