La bonne nouvelle
est tombée mardi dernier en fin de matinée : le wali de Tlemcen a décidé
d'alléger les mesures prises dans son arrêté n°656, signé le 4 février 2015,
interdisant l'accès dans le grand Tlemcen (Tlemcen, Mansourah et Chetouane) à
des camions dont le poids dépasse les 2,5 tonnes. Les transporteurs de poids
lourds sont soulagés. Selon nos informations, un accord a été obtenu par
l'intermédiaire de la Sûreté de la wilaya avec le premier responsable de
l'exécutif, après un rassemblement, pour la deuxième fois, des dizaines de
camions de la wilaya, au niveau du carrefour de Koudia desservant toutes les
directions du grand Tlemcen. Pour un transporteur de poids lourd de Remchi, la
décision du wali de revoir l'interdiction imposée aux camions de plus de 2,5
tonnes de circuler de 6h du matin à 21h, à partir du 1er mars 2015, sonne comme
«un soulagement» aux nombreuses familles des chauffeurs de camions. «Nous
remercions vivement la réaction positive du wali de Tlemcen, qui a vite compris
nos difficultés et nos revendications. Nous saluons également les responsables
de la Sûreté de la wilaya pour leur rôle joué dans le dénouement heureux de
cette pénible situation qui nous a mis à rude épreuve. Normalement, ils nous
ont promis d'enlever immédiatement les panneaux d'interdiction aux poids
lourds, nouvellement implantés sur les axes d'Oudjelida-Chetouane et la rocade
Koudia-Bouhanak. Sincèrement, c'était le blocus ! La mise en application de cet
arrêté, le 1er mars, nous a beaucoup gênés ! On a été totalement bloqués !
Figurez-vous, dès que vous arriviez au rond-point de Koudia, vous deviez faire
demi-tour à cause des panneaux d'interdiction aux poids lourds installés
récemment sur les routes menant vers Oudjelida, Chetouane et Bouhanak. Il nous
était impossible de circuler, même dans les parages du grand Tlemcen ?! Vous
voyez ? C'était très compliqué ! Ouf, c'est un dénouement heureux pour nous»,
ont souligné à notre journal, mardi dernier, des conducteurs de camions,
rencontrés au niveau du grand rond-point de Koudia. Et d'ajouter : «Beaucoup
parmi nous travaillent avec des fellahs de Saf-Saf, Ain Houtz, Hennaya, Amieur,
Bensekrane, Béni-Mester et autres localités agricoles, qui activent avec le
grand Tlemcen. Ils assurent le transport de toutes leurs marchandises. Ils
travaillent aussi avec des carrières et vendeurs de matériaux de construction
et surtout avec la zone industrielle d'Aïn-Defla. Nous trouvons logique
d'interdire l'accès au centre-ville de Tlemcen, Chetouane et Mansourah, mais
fermer tout accès au grand Tlemcen, c'est insensé !».