|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Selon M. Hocine Ouadah, la formation des futurs entrepreneurs par le
secteur de la formation professionnelle doit servir de base solide aux jeunes
porteurs de projets dans le cadre de l'entreprenariat conçu comme projet
d'avenir créateur de richesses et d'emploi et non comme un simple réceptacle
pour les jeunes formés qui sont demandeurs d'emploi. «Pourquoi le jeune qui
sera formé dans la plomberie, par exemple, va demander du travail chez un
plombier alors que l'Etat, à travers les différents dispositifs qu'il a mis en
place, lui offre un soutien financier conséquent et la possibilité de créer sa
propre entreprise, tout en le faisant accompagner dans le processus de création
de spécialistes en la matière ? Et même que certains jeunes qui choisissent de
se lancer dans l'aventure de l'entreprenariat peuvent bénéficier de l'octroi de
locaux pour abriter leur activité. Pensez-y dès maintenant».
Hier, le wali s'est exprimé ainsi à l'adresse des jeunes stagiaires, à l'occasion de l'ouverture officielle de la session de février 2015 du secteur de la formation professionnelle et de l'apprentissage qui s'est déroulée le matin au CFPA Mohamed Sid de la cité Daksi Abdesselem. A cette occasion, la directrice de wilaya de la Formation professionnelle, Mme Samira Belmadjate, a exhibé la fiche technique de cette session en annonçant que plus de 4.000 jeunes stagiaires ont été inscrits dans les centres et instituts de la formation professionnelle et de l'apprentissage de la wilaya, faisant grimper le chiffre des effectifs actuels à plus de 16.000. La responsable du secteur annoncera également qu'une quinzaine de contrats d'insertion ont été signés avec différents secteurs étatiques et 6 autres avec des organisations patronales. Mme Belmadjate a complété en indiquant que le total des places de formation offertes dans les structures de formation étatiques et du secteur privé a atteint le chiffre de 6.240, alors que dans le secteur public le total des places offertes a atteint 5.818. Et jusqu'à aujourd'hui, le nombre de jeunes insérés dans le secteur public est de 4.826 stagiaires, soit 83%. Et l'insertion se poursuit. Elle précise enfin qu'il n'y a pas cette fois de spécialités nouvelles qui sont offertes au niveau de la wilaya. Sur le même registre de la formation et de l'emploi et profitant de la même occasion, le directeur de l'Emploi, M. Khalil Zine, a révélé hier aussi que sa direction a signé plusieurs conventions avec des entreprises étrangères basées dans la wilaya dans lesquelles le principe de la formation et du transfert de technologie au profit de la main-d'œuvre locale qu'elles emploient pour la réalisation des projets de développement dont elles ont la charge, est inscrit comme une condition essentielle. Et cette clause doit permettre au marché local de l'emploi de constituer une réserve de main-d'oeuvre qualifiée. Aussi, chaque entreprise étrangère s'est engagée à appliquer cette condition. |
|