Aujourd'hui, nous aurons droit à deux rencontres qui ne sont pas dénuées d'intérêt. Loin de là, car il s'agit de la Ligue des champions où ce sont les meilleurs clubs d'Europe qui s'affrontent. Les «grands», anciens vainqueurs, veulent perpétuer la tradition, tandis que les outsiders rêvent également de les imiter.

A Londres est programmée une affiche alléchante entre une équipe d'Arsenal en plein renouveau en Premier League et qui, après sa récente victoire à l'extérieur, occupe la troisième marche du podium derrière Man City et le leader Chelsea. Le plus heureux c'est certainement l'emblématique entraîneur, Arsène Wenger, qui a donc retrouvé le sourire, lui qui a essuyé tant de critiques et qui retrouvera sur son chemin un club qui l'a révélé sur la scène internationale. Il ne lui déplairait pas de prendre une option pour la qualification en attendant la manche retour au pied du Rocher. En principe, son équipe a les moyens de cette ambition avec les Giroud, Walcott Sanchez, Welbeck, et Cazorla, tous attirés vers les bois adverses. Il se trouve cependant que la défense de Monaco s'est avérée la plus imperméable en phase de poule, avec un seul but encaissé et inscrit par Benfica, dernier du groupe et éliminé avec le Zenith St Pétersbourg. En Ligue 1 française, Monaco est au pied du podium derrière le trio Lyon, Paris SG, Marseille mais avec un match en retard.

Au centre de cette défense trône le solide tunisien Aymen Abdenour alors qu'en attaque, le coach portugais, Jardim, mise beaucoup sur le duo Carasco - Berbatov.

Les Monégasques vont subir un test grandeur nature aujourd'hui à Londres. On aura aussi un débat intéressant avec Leverkusen - Atletico Madrid. On est tenté d'installer les Madrilènes comme les favoris logiques en raison de leur expérience et leurs aptitudes à bien gérer les grands matches. Il est vrai que le technicien Argentin, Simeone, a réussi à monter une équipe performante et ambitieuse. Et malgré trois départs importants -Courtois, Diego Costa et Philippe Luis- l'Atletico demeure le seul rival des deux géants de la péninsule ibérique, le Réal Madrid et le Barça. A l'instar de toutes les équipes allemandes, Leverkusen va se lancer à l'abordage pour tenter de prendre un avantage avant d'aller au stade Vicente Calderon où ne gagne pas qui veut.

Cette donnée va déboucher sans doute sur une opposition de styles et où l'engagement physique ne manquera certainement pas. Comme on le voit, ce débat possède des attraits à ne pas mésestimer en aucune façon.