C'est un nouveau cri de détresse que les habitants et commerçants de la
rue des Jardins, artère historique reliant la place du 1er Novembre au vieux
quartier de Sidi El Houari, ont lancé hier à l'adresse des autorités. Dans une
lettre ouverte adressée au chef du gouvernement et aux autorités locales, les
concernés dénoncent ainsi le chantier ouvert au niveau de cette rue par la
société algéro-française (CAN) à laquelle on a confié « la réparation et le
renforcement des murs de soutènement ». Un chantier qui n'en finit pas ! Il
s'agit en effet, selon les mêmes sources, d'un chantier installé en décembre
2013 avant le lancement officiel des travaux en janvier de l'année suivante
pour une durée de réalisation de 3 mois. Sauf que depuis cette date, soit près
de 13 mois après, les travaux ne sont toujours pas achevés, s'indignent les
rédacteurs de la lettre. On dénonce ainsi la fermeture de cette ruelle depuis
aujourd'hui quatre année (la ruelle était déjà fermée avant l'ouverture du
chantier), ce qui a comme conséquence directe, affirme-t-on, une densification
accrue de la circulation automobile au niveau du boulevard Khedim Mohamed
(ex-Stalingrad) situé en aval. Autre conséquence et non des moindres, elle est
d'ordre économique et elle concerne les commerces situés au niveau de l'artère
qui sont tous menacés de « dépôt de bilan » à cause de cette fermeture
prolongée du trafic. Ceci sans compter tous les désagréments qu'on peut
imaginer pour les personnes âgées ou malades ayant des difficultés de mobilité,
soulignent, par ailleurs, les habitants de la rue des Jardins. Les mêmes
sources ne manquent pas, dans ce même ordre d'idées, de lancer un appel aux
pouvoirs publics pour veiller à finaliser les travaux lancés sur les trottoirs
pour l'installation du réseau de télésurveillance et sur l'autre chantier
ouvert par la société espagnole Isolux sur une partie de cette même ruelle pour
la réfection des canalisations des eaux usées.