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MEDEA: Une meilleure prise en charge des chômeurs ?

par Rabah Benaouda



« Favoriser la possibilité de création d'emplois durables pour les jeunes de la wilaya de Médéa, au même titre que ceux de la wilaya d'Adrar, deux régions qui sont nos premières étapes pilotes, entrant dans le cadre de la mise en application du projet de coopération, mené actuellement par le Programme des Nations unies pour le Développement. » C'est ce que commencera par dire Mme Randa Aboulhassen, représentante, en Algérie, du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), à l'ouverture des travaux d'un important atelier, relatif au projet en question et intitulé « Autonomisation et Emploi des jeunes à Médéa et Adrar ». Des travaux qui se sont tenus, dernièrement, dans la grande salle des réunions du siège de la wilaya de Médéa, en présence du wali, M. Brahim Merad, et de M. Mohamed-Ali Diyahi, représentant, en Algérie, du Bureau international du Travail (BIT). Des travaux auxquels ont assisté, également, plusieurs directeurs de l'exécutif de la wilaya de Médéa ainsi que les responsables des différents organismes (Ansej, Angem, Cnac...) concernés par la création d'emplois, au profit des jeunes... « Un atelier qui est appelé à nous aider à trouver les voies et moyens adéquats, à même d'encourager les différentes politiques locales, allant dans le sens de la création d'emplois et enrichir les capacités humaines locales, à travers une meilleure orientation et des conseils pratiques et efficaces.» ajoutera Mme Randa Aboulhassen, lors de son intervention d'ouverture des travaux. Qu'est-ce qu'est justement ce projet de coopération « Autonomisation et Emploi des jeunes » pour l'exécution duquel sont chargées ces deux agences mondiales que sont le PNUD et le BIT ? Quel est son but essentiel ? C'est ce qu'expliquera, encore, cette première intervenante : « Il vise à promouvoir la création d'emplois et des revenus durables, au profit des jeunes, sans travail, aujourd'hui, dans cette vaste wilaya de Médéa, venant, ainsi, en complémentarité aux efforts nationaux, dans ce sens, à travers justement l'appui aux politiques locales de l'emploi, à la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes et le renforcement de leur esprit d'initiative. En un mot, renforcer les capacités humaines locales. » Et Mme Randa Aboulhassen de conclure : « L'intervention du PNUD, à travers ce projet de coopération, a pour objectif principal de renforcer la cohérence et la coordination des politiques de l'emploi, au niveau local, en nous appuyant sur la commission de cette wilaya de Médéa chargée de la promotion de l'emploi. » « Un projet qui tend, également, à appuyer l'opérationnalisation du comité intersectoriel local, mettre en place un cadre de suivi et d'évaluation efficace, mettre en réseau les acteurs publics et privés, créateurs d'emplois et de croissance. » a souligné, pour sa part, M. Mohamed-Ali Diyahi. Comme autres facteurs importants sur lesquels tablent les initiateurs de cet ambitieux projet, il a été cité l'amélioration des connaissances sur les potentialités économiques par l'identification des secteurs stratégiques, permettant la création d'emplois, dans le cadre du développement local ainsi que la formation des cadres locaux et l'accompagnement des jeunes dans la création et la gestion efficace de leurs propres entreprises afin d'assurer la viabilité et la durabilité de leurs différents projets. Un projet qui aide, enfin, à communiquer et plaidoyer sur les questions liées à la création d'emplois, au profit des jeunes. Un projet « Autonomisation et Emploi des jeunes dans les wilayas de Médéa et Adrar » dont la lecture de la fiche technique fait ressortir que le partenaire de sa mise en œuvre, en compagnie du PNUD et du BIT, est le ministère algérien du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, à travers l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ). Un projet pour l'exécution duquel un budget total de 800.000 dollars US, dont le bailleur est le gouvernement du Japon, a été alloué.