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La proposition de
l'Algérie d'accueillir un atelier de déradicalisation a été retenue. C'était
lors de la conférence internationale sur l'extrémisme violent tenue à
Washington les 18 et 19 février. La proposition algérienne se voulait un
prolongement aux travaux de la conférence internationale sur l'extrémisme
violent. «L'Algérie est le seul pays à avoir fait une proposition concrète
comme suivi des travaux de la conférence internationale sur l'extrémisme
violent », avait expliqué un membre de la délégation algérienne.
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelakder Messahel, a rencontré vendredi à Washington des responsables au département d'Etat américain, notamment la sous-secrétaire d'Etat chargée de la sécurité civile, la démocratie et les droits de l'homme, Sarah Sewall, avec qui il a abordé l'état de la coopération bilatérale. De même M. Messahel a eu des entretiens avec la sous-secrétaire d'Etat chargée de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), Anne Patterson. Parmi les questions abordées, la situation en Libye et le renforcement de la coordination dans la prise en charge des crises dans la région. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a abordé par la suite avec la coordinatrice de la lutte anti-terroriste au sein du département d'Etat, Tina Kaidanaow, les deux réunions prévues. La première sera consacrée aux modalités de mise en œuvre du mémorandum d'Alger sur le financement du terrorisme et le payement de rançons. Elle aura lieu à partir de ce lundi. Quant à la seconde, elle concerne la 3ème rencontre du groupe de travail sur le Sahel, prévue les 24 et 25 mars. Elle entre dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme et sera co-présidée par le Canada et l'Algérie Lors de son intervention durant la conférence, Messahel avait souligné le combat mené par l'Algérie sur plusieurs fronts dans sa lutte contre l'extrémisme. Il a axé sa communication sur la déradicalisation et toutes les mesures prises par l'Algérie afin d'arriver à la consolidation des fondements du référent religieux national par la promotion de la culture de l'Islam authentique prônant l'humanisme, la tolérance et l'harmonie. Cette démarche est venue accompagner les autres axes fondamentaux de la stratégie de lutte contre le fléau en premier lieu « l'action des forces de sécurité qui a été menée dans le strict respect des lois de la République et des engagements de l'Etat en matière de protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales ». Messahel a également mis en exergue la politique de réconciliation nationale. |
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