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Après les multiples accords de partenariat signés entre l'Université
«Saad Dahleb», représentée par son recteur le Pr Mohamed-Tahar Abadlia, et le
Groupe SIM, représenté par son P-DG, M. Abdelkader Taieb Ezzraimi, une
convention vient d'être signée, mercredi dernier, entre les deux parties, en
plus du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Cette convention est le fruit d'une volonté de la part de tous pour donner, à l'Industrie agro-alimentaire, la place qui lui revient de droit dans notre société et offrir aux citoyens des produits de qualité. Cette convention concerne l'actuelle annexe de l'Université (ex CRIAA) située au centre-ville de Blida qui est appelée à être transformée en un pôle d'excellence consacré au développement des industries agro-alimentaires. C'est donc dans le but de promouvoir les compétences et le savoir-faire de chacune des deux parties que cette convention a été signée et que chacune d'elles s'engage à assurer une formation spécialisée pour les étudiants, le perfectionnement du personnel du Groupe SIM par des stages de recyclage et de mise à niveau, une recherche fondamentale orientée vers les problématiques spécifiques des industries agro-alimentaires. Les signataires de la convention se sont, aussi, mis d'accord pour mener une recherche appliquée pour l'amélioration du process technologique de fabrication et de conception d'équipements, la participation à tous travaux d'expertise. Lors de son intervention, le P-DG du groupe SIM, M. Taieb Ezzraimi, a tenu à rappeler que l'industrie des céréales souffre de sous-encadrement technique: «si les outils de production sont constitués de matériel ultrasophistiqué, la qualification du personnel ne suit pas et souvent, est inexistante» a-t-il tenu à préciser. Continuant sur sa lancée, il a fait un bref rappel historique sur la formation dans le domaine des industries agro-alimentaires, plus particulièrement la transformation des céréales : «l'Ecole de Meunerie algérienne a été, pendant longtemps, l'unique école de ce genre dans le tiers-monde et la 4ème au niveau mondial après l'Ecole française de Meunerie, l'Ecole suisse et l'Ecole allemande » a tenu à rappeler M. Taib Ezzraimi, visiblement ému que ses efforts pour faire revivre cette institution ont été couronnés de succès. Il faut dire que l'Ecole algérienne de Meunerie a assuré, pendant de longues années, la formation et le recyclage des personnels de la filière transformation des céréales, jusqu'en 1988, date à laquelle elle a été rattachée au ministère de l'Enseignement supérieur et devenir une annexe de l'Université de Blida. |
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