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Une Déclaration
des parties au Processus de paix d'Alger a été signée jeudi à Alger par les
différentes parties maliennes sous l'égide de la Médiation conduite par
l'Algérie. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a présidé
la cérémonie de signature avec le représentant spécial du secrétaire général
des Nations unies et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des
Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Hamdi Mongi, a indiqué
que cette Déclaration a pour objectif de «porter au climat d'ensemble de ce
processus une nouvelle avancée en termes de confiance et de consolidation du
cessez-le-feu sur le terrain».
Le nouveau document appelle les parties maliennes à «observer une cessation immédiate de toutes formes de violence et s'abstenir de tout acte ou propos provocateur», mettant, ainsi, en place de nouvelles bases aux efforts pour une réconciliation véritable entre les Maliens, d'une paix, d'une sécurité et d'une stabilité durables dans le pays. Le document invite aussi les parties maliennes à «respecter les engagements contractés» dans les précédents accords. Le texte recommande «la mise en œuvre rapide», avec l'appui de la MINUSMA et en étroite collaboration avec elle, de «toutes les mesures de confiance adoptées, notamment le mécanisme visant à faciliter le cessez-le-feu». Afin de faire respecter les engagements pris par les différentes parties, le document appelle à «participer pleinement» à la Commission technique mixte de sécurité (CTMS) élargie et ses mécanismes de façon à «vérifier, constater et signaler» à la Médiation «tout acte contraire à la Déclaration». Il est également mentionné dans le document «la poursuite de la mise en œuvre des mesures de confiance, notamment la libération des personnes détenues». La Déclaration exhorte, en outre, les parties maliennes à «poursuivre la négociation dans le cadre du Processus d'Alger de bonne foi et dans un esprit constructif, ouvert et inclusif» en vue de «s'attaquer durablement aux causes des tensions observées sur le terrain». Outre les représentants du gouvernement du Mali, six mouvements politico-militaires du Nord ont pris part aux pourparlers de paix au Mali, à savoir, le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident). L'équipe de médiation, dont l'Algérie est le chef de file, comprenait la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest(CEDEAO), l'Union africaine (UA), les Nations unies, l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. |
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