Le syndrome Garzitto continuera probablement longtemps à hanter les
esprits dirigeants du CSC en les poussant à réfléchir à deux fois avant de
décider de limoger l'entraîneur actuel pour manque de résultats. Ce qui semble
être le cas aujourd'hui avec Rachid Belhout. Si de nombreux supporters et des
dirigeants souhaitent son départ pour avoir échoué dans la concrétisation de
l'objectif assigné, à savoir le titre ou bien une place qualificative à une
coupe africaine, il n'en demeure pas moins que Bentobal, le directeur général
du club, ne veut pas encore parler de limogeage, même si l'on se dirige vers
cette option d'autant que le bilan du CSC depuis la phase retour n'est guère
reluisant. Avant de passer à l'acte, Bentobal s'est réuni mardi soir avec
Belhout qui a été sommé de s'expliquer sur le parcours chaotique de l'équipe,
alors que les moyens n'ont pas manqué. Logé à la neuvième place avec vingt-sept
points au compteur, le CSC n'est nullement à l'abri d'une mauvaise surprise et
n'a que la coupe pour espérer sauver sa saison. En dépit de cette situation,
Bentobal a accordé un sursis à Belhout qui doit secouer le groupe. Ce qui est
peu évident, selon les supporters qui exercent une pression terrible sur les
joueurs qui ont été sommés lundi dernier au stade Hamlaoui à la fin de la
séance d'entraînement par une vingtaine d'entre eux de s'expliquer sur les
mauvais résultats réalisés dernièrement. En tous les cas, la rencontre de coupe
ce vendredi à Bologhine contre la JSK est perçue comme la dernière carte de l'entraîneur
et des joueurs pour espérer calmer la colère des supporters et des dirigeants.