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Pour un nombre cumulé de 9.900 entreprises créées et financées par le
dispositif de l'Ansej, depuis sa création en 1998 à ce jour au niveau de
Constantine, seulement 10% ont échoué. «Et cela est très positif comparé même à
des pays plus avancés», a déclaré hier, dans une conférence de presse, le
directeur de l'antenne Ansej de Constantine, M. Tarek Belmili, en spécifiant
qu'il est impossible que tous les projets lancés réussissent automatiquement.
Tenue sous le thème des réalisations du dispositif Ansej durant l'exercice
2014, cette rencontre avec la presse a permis au conférencier de revenir
souvent en arrière pour montrer les progrès réalisés par l'antenne. Et c'est
ainsi qu'il a été conduit à aborder la progression du financement des projets
pendant les quatre dernières années pour expliquer que de 674 en 2010, celui-ci
est passé à 1.160 en 2014. Décrivant ensuite les différentes actions réalisées
avec les partenaires locaux (universités, Algérie Télécom, formation
professionnelle), l'orateur a noté qu'avec l'université de Constantine, ces
actions ont permis d'atteindre des chiffres jugés très importants en terme de
participation des universitaires : 22%. «De 1998 à 2000, ce taux était de 3%
seulement. Mais le plus beau, a-t-il noté, c'est de voir que les étudiants qui
ont l'intention de monter des projets sont de l'ordre de 30% du nombre de ceux
qui ont été contactés. Et encore, ce chiffre est en nette évolution. Et avec
lui, nous avons noté avec satisfaction que de nouvelles idées, un nouvel état
d'esprit et de bons profils sont en train de naître en milieu universitaire. Et
c'est parfait pour réaliser de bons investissements», a-t-il considéré.
En communiquant les chiffres de l'exercice, le directeur de l'Ansej a passé en revue les différentes actions réalisées pendant l'exercice de l'année passée en s'attardant sur les nouvelles activités lancées par son antenne, à l'instar des prêts non rémunérés (PNR) où 102 projets ont été financés dans des véhicules ateliers. «Nous sommes en train de développer ce créneau pour apporter certaines prestations comme la plomberie, la peinture, etc., aux citoyens, vu le manque criant de ces activités sur le marché local». Le conférencier a abordé le thème relatif au plan de charges des microentreprises qui se créent. «L'application de la règle de 20% des projets aux microentreprises de l'Ansej, prévue par le code des marchés publics, a bénéficié à 33 d'entre elles activant dans le domaine de l'aménagement des espaces verts et cela grâce au concours des différentes APC, pour un montant global de 16,4 milliards de centimes. Et cela a entraîné la création de plus de 600 postes d'emploi. 24 autres microentreprises versées dans le ramassage des ordures ménagères ont bénéficié de plans de charge pour un montant de 10 milliards de centimes et ont créé 126 postes d'emploi. C'est le cas aussi pour 12 bureaux d'études retenus par l'OPGI, qui ont bénéficié, eux aussi, de plans de charge conséquents». Le directeur de l'Ansej de Constantine rappellera que l'objectif de l'Etat n'est pas seulement de créer des entreprises mais de faire en sorte «qu'elles soient gardées en vie». Et d'expliquer dans la foulée que la complexité d'un projet réside surtout au niveau de l'exploitation. «Et à notre niveau, nous aidons les chefs d'entreprises à mieux gérer leurs projets. Et durant l'année 2014, nous avons formé 134 jeunes dont 49 femmes. En terminant, M. Belmili a annoncé la prochaine organisation d'une journée d'étude sur les difficultés rencontrées par les jeunes investisseurs au niveau de Constantine. Et de conclure par cette phrase : «les difficultés de l'investissement sont connues et sont les mêmes à l'échelle nationale. Elles résident principalement dans l'insuffisance ou l'absence d'assiettes foncières. Et à Constantine, les jeunes de l 'Ansej ne sont pas épargnés par ces difficultés». |
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