![]() ![]() ![]() ![]() Dans sa
déclaration au forum du journal Liberté, le premier secrétaire du Front des
forces socialistes, Mohamed Nebbou, s'est déclaré favorable au report de la
Conférence nationale de consensus (CNC) dont il est l'initiateur «à une date
ultérieure». Il évoque des «demandes de participation» nombreuses.
«Il faut aussi noter que les demandes de participation à la Conférence nationale de consensus se font chaque jour plus nombreuses remettant en cause les délais de préparation et la proposition de la date de la conférence pour les 23 et 24 février 2015. Nous-mêmes en tant que parti à l'origine de l'initiative et jouant un rôle de facilitation pendant cette phase de préparation avons estimé après examen et évaluation de la situation que la Conférence nationale de consensus (CNC) devrait être reportée à une date ultérieure», a-t-il déclaré à l'entame du forum. Toujours concernant la CNC, il affirme qu'aucun acteur consulté «n'a exprimé un refus officiel de participer à cette conférence, même s'ils expriment certaines divergences de point de vue quant à l'architecture et à la préparation de cette conférence ou demandent des compléments d'information ou des clarifications supplémentaires». «Enfin, certains des acteurs consultés ont exprimé des réserves concernant la participation d'autres acteurs ou veulent s'assurer que la légitimité des institutions ne soient pas remises en cause. Ces demandes diverses ont été présentées abusivement par certains médias comme des préalables à la participation», a-t-il ajouté. Dans son analyse de la situation du pays, M. Nebbou a évoqué «la conjonction d'événements nationaux et internationaux». «La baisse importante et durable des prix du pétrole» dont il est «difficile» de «mesurer toutes les conséquences» sur «les revenus du pays, sur sa monnaie et ses finances, sur son économie et sur les politiques publiques en général». Pour lui, il existe «des marges de manœuvre» à «court et à moyen terme». «(?) mais ce ne serait qu'un sursis et le pays devra faire face à une épreuve de vérité qui est la diversification de son économie». Evoquant les décisions du gouvernement pour contenir cette crise qui s'annonce, il affirme que «dans tous les cas, le FFS s'élève contre toute mesure qui porterait atteinte au pouvoir d'achat, notamment des populations les plus démunies». Concernant l'exploitation du gaz de schiste et le mouvement de protestation dans le Sud, le FFS estime que «la résolution de ce conflit se fait attendre et ce mouvement n'échappe pas aux tentatives de récupération, et le mot est faible», tout en appelant à «entendre et respecter les aspirations légitimes de nos concitoyens du Sud pour préserver notre environnement et nos ressources». «Le FFS considère que les défis de l'avenir énergétique du pays sont l'affaire de l'ensemble des Algériennes et des Algériens», il estime que ces «questions d'intérêt stratégique, liées à la préservation de nos ressources doivent faire l'objet d'un consensus national et d'un devoir de vérité envers notre peuple». |
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