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Le débrayage d'une
journée, hier, lundi, du Conseil national autonome des professeurs de
l'Enseignement secondaire et technique (Cnapest), à l'appui de revendications
socioprofessionnelles, a été, faiblement suivi, sinon très partiellement, selon
l'implantation du syndicat dans les établissements scolaires, dans l'ensemble
des 48 wilayas du pays.
Dans le sud du pays, le mot a été partiellement suivi, alors que le débrayage a été très suivi, à Constantine. A Blida et les wilayas du Centre, le mouvement a été, par contre, diversement suivi, ainsi qu'à Alger où la plupart des établissements scolaires, dont les lycées n'ont pas enregistré de perturbations majeures des cours. Faisant « bande à part », le Cnapest avait appelé à une grève d'une journée, hier, lundi, reconductible pour appuyer ses revendications socioprofessionnelles. Le responsable du Cnapest, M. Nouar Larbi était, hier, injoignable, pour faire le point sur ce débrayage. La veille de cette grève, il avait, notamment, indiqué, dans des déclarations à la presse, que la série de réunions tenues, la semaine dernière, avec des représentants de la ministre de l'Education n'ont rien donné de concret. Radicalisant son mouvement, le Cnapest avait estimé que « nous avons, malheureusement, décidé de maintenir notre grève, vu l'expérience amère que nous avons déjà vécue avec le ministère ». Pour les membres de ce syndicat, la confiance avec le ministère, qui n'a pas respecté ses engagements, a été rompue. Dorénavant, pour le Cnapest, la résolution des problèmes du secteur, du moins les revendications du syndicat, résident dans une intervention énergique du Premier ministre. Le Cnapest s'est, ainsi, démarqué des autres syndicats du secteur, regroupés au sein de l'Intersyndicale de l'Education (CSA). Ceux-ci ont préféré temporiser et donner du temps à la ministre de l'Education pour mieux étudier le cahier des revendications syndicales. Une réunion doit, ainsi, regrouper ces syndicats, plus celui de la FNTE, avec la ministre de l'Education, ce mercredi, au siège du ministère avec, cependant, un seul point à l'ordre du jour : le statut particulier des fonctionnaires. Selon le coordinateur du Snapest (le syndicat national des professeurs de l'Enseignement secondaire et technique) M. Meziane Merian, les discussions de mercredi, avec Nouria Bengébrit, doivent porter sur le statut particulier du fonctionnaire du secteur de l'Education. Il a précisé, dans une déclaration au ?Quotidien d'Oran', que « la ministre (de l'Education) nous a conviés à une réunion, mercredi à 14h30, au siège du ministère ». L'ordre du jour devrait porter, selon le fax que nous avons reçu, sur le statut particulier du fonctionnaire de l'Education nationale », ajoute-t-il. Pour autant, « ce sera, pour nous, une occasion d'aborder, avec la ministre, les autres sujets du dossier de nos revendications », a-t-il expliqué. Le coordinateur du Snapest a ajouté, à une question sur « la marche à prendre des syndicats », que « nous allons nous réunir au sein de l'Intersyndicale pour voir ce qu'il y a lieu de faire », pour défendre les revendications des personnels du secteur de l'Education. Il a, également, précisé que chaque syndicat va tenir des réunions « en interne », pour venir à la réunion avec des propositions « pour faire entendre nos revendications ». Un autre recours au débrayage n'est pas exclu, a-t-il, encore, expliqué. |
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