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![]() ![]() ![]() ![]() Le massif rocheux de la corniche oranaise présente un danger imminent sur les vies des automobilistes et en particulier durant la saison des précipitations où des pans de la montagne tombent régulièrement sur la route. Pour minimiser les risques que peut engendrer cette situation, une nouvelle opération de confortement des rochers qui surplombent cette route sera lancée incessamment, a-t-on appris de sources proches de la direction des travaux publics. Cette institution a lancé, en fin d'année écoulée, un avis d'appel d'offres national et international, pour choisir une entreprise qualifiée qui prendra en charge les travaux. Deux opérations similaires ont été lancées auparavant. En 2010, près de 11 km de massif rocheux entre «Monte-Cristo» et «St Rock» ont été fixés. Quelque temps auparavant, une opération d'urgence a été réalisée au niveau de la falaise surplombant la route du port (RN 11 AM), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 s'étendant du tunnel situé à l'entrée de la pêcherie jusqu'à «Monte-Cristo». Les Français avaient couvert une partie de la falaise par un grillage non oxydable fixé par des ancrages et par l'érection de murs de confortement. Toujours dans le souci de préserver les vies des usagers de la route et renforcer la sécurité sur la corniche, une opération de renforcement et de confortement des barrières de sécurité (garde-fous), au niveau de la route de la corniche inférieure, sera lancée prochainement. Un avis d'appel d'offres a été lancé le mois de janvier dernier par la commune de Mers El-Kébir pour le choix de l'entreprise. Selon des sources de la daïra, pour cette opération qui va toucher le tronçon reliant la commune de Mers El-Kébir jusqu'à l'entrée de la commune d'Aïn El-Turck, à hauteur du rocher de la vieille, devra coûter près de 10 milliards de centimes. Le renforcement de cette barrière de sécurité est tout à fait justifié vu le nombre d'accidents mortels qui se produisent chaque année au niveau de ce tronçon, considéré comme un point noir dans la sécurité routière. Cette route a toujours existé, mais ces dernières années, elle est devenue une vraie morgue à cause de la bêtise humaine. Pourtant, des mesures ont été prises pour densifier les contrôles routiers; plusieurs barrages fixes ont été dressés mais en vain. Durant la saison estivale, trois voitures ont chuté dans la mer au niveau de ce tronçon. Ces accidents ont fait cinq morts. Dans le même contexte, les automobilistes se plaignent du manque d'éclairage au niveau de la corniche supérieure. Bien que l'ouverture de la corniche supérieure après les travaux de dédoublements de la voie ait contribué à l'amélioration du trafic routier sur l'ancienne corniche, notamment durant la saison estivale, le manque d'éclairage public pénalise surtout les personnes souffrant de manque de visibilité car la lumière y est la plus grande absente. Les automobilistes ayant l'habitude d'emprunter durant la nuit le tronçon sont exposés à de réels dangers. Tous les automobilistes l'ont constaté : il n'est pas aisé de conduire la nuit. «Pourquoi ne pas penser à l'éclairage en même temps que les travaux du réseau routier?», s'interroge un automobiliste. |
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