Le procès de 34 individus, dont 16 en fuite, poursuivis pour la création
en 2012 dans les régions du centre du pays d'une organisation terroriste
responsable de plusieurs assassinats, rapts et pose de bombes sur la voie
publique, a été reporté lundi au 5 mars prochain par le tribunal criminel
d'Alger, a constaté une journaliste de l'APS. Le président du tribunal criminel
Omar Benkharchi a décidé de renvoyer l'affaire pour désigner des avocats commis
d'office au profit de trois accusés qui n'avaient pas de défense. Trente-quatre
individus (14 détenus, 4 en liberté provisoire, et 16 en fuite) sont accusés de
douze (12) chefs d'inculpation dont les plus graves portent sur des «homicides
volontaires avec préméditation et guet-apens, rapt avec demande de rançon et
pose de bombes sur la voie publique», selon le rôle des affaires criminelles de
2014.
Les mis en cause sont aussi accusés de «vol à main armé, mise en place
d'un faux barrage de sécurité sur la voie publique, faux et usage de faux,
usurpation d'identité, apologie et financement d'un groupe terroriste», selon
la même source. Cette source judiciaire a indiqué à l'APS que l'affaire est en
relation avec le groupe terroriste «Djound El Khilafa», qui était dirigé par le
terroriste Gouri Abdelmalek, un des auteurs de l'enlèvement et l'assassinat en
septembre dernier du touriste français Hervé Gourdel.