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Le défunt
Abdelhak Benhamouda, fils de la ville de Constantine, a été un exemple pour
tous et a bénéficié de la complète confiance des cadres syndicaux pour son
acharnement indéfectible à défendre les droits des travailleurs et surtout lors
de la période où il a été désigné à la tête de la centrale syndicale (UGTA),
qui a correspondu aux années les plus difficiles que l'Algérie ait eu à
traverser. C'est ce qu'a affirmé hier le SG de l'union de wilaya UGTA de
Constantine, Boudjemaa Rahma, en marge de la cérémonie du 18ème anniversaire de
son assassinat organisée à la maison du syndicat qui porte d'ailleurs son nom
depuis. Il a rappelé que le défunt a consacré toute sa vie à défendre les
travailleurs et les valeurs de la république. D'abord militant syndicaliste de
base, il gravit les échelons, de SG de wilaya à SG de la centrale syndicale.
Instituteur et militant de l'UGTA puis directeur d'une école primaire au début
des années 80, il entame ensuite une vie militante qui le propulsera au plus
haut poste dans la hiérarchie syndicale.
Boudjemaa Rahma
signale que Abdelhak Benhamouda a été le dernier des syndicalistes originaires
de la wilaya de Constantine, assassiné devant le siège de la centrale syndicale
à Alger le 28 janvier 1996, soit le 52ème à être victime du terrorisme; que le
défunt a pris la tête de la centrale syndicale en 1990 assumant pleinement ses
responsabilités à l'instar de Aïssat Idir, l'autre grand syndicaliste et héros
de la période coloniale, avec cette différence qu'il était, pour ce qui le
concerne, responsable au temps de la décennie noire marquée par l'insécurité et
n'a pas failli dans son combat en faveur de la cause des travailleurs et de la
république.