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Dans le but de
mettre en œuvre une convention-cadre de coopération, passée entre le ministère
de la Justice et le ministère de l'Aménagement du territoire et de
l'Environnement, en vue du développement d'un partenariat pour la réinsertion
sociale des détenus au niveau des établissements pénitentiaires, une commission
nationale mixte a séjourné, avant-hier, à Aïn-Temouchent. Cette action générale
qui intervient conformément aux recommandations du comité interministériel de
coordination des activités de rééducation et de réinsertion sociale des
détenus, précise t-on. Une autre démarche sociale, entreprise dans le cadre de
la réforme de la justice, pour permettre à chaque détenu, non seulement de
s'insérer dans la vie en société, mais de pouvoir également se prendre en
charge grâce à une formation acquise ou un diplôme obtenu lors de son séjour en
milieu carcéral.
Cette convention a pour objet la mise en place de mécanismes efficaces pour la réinsertion des détenus. L'introduction de la dimension environnementale dans le processus de réintégration sociale se fait de façon «intégrée», par la mise en place de programmes de sensibilisation, de formation et d'éducation à l'environnement. Ce programme se poursuivra en phase post-carcérale, par l'accompagnement et l'orientation des détenus pour les encourager à exercer les métiers verts à même de créer des entreprises dans le domaine du recyclage et la valorisation des déchets, et ce, dans le cadre des microcrédits. Les deux parties ont unanimement mis en évidence l'apport de cette démarche bénéfique pour la réinsertion sociale des détenus. Elle consiste à mettre en place un programme de sensibilisation de formation et d'éducation à l'environnement, lequel se fera par la création d'un club vert au niveau de chaque établissement pénitentiaire à travers le territoire national. Lancée depuis octobre dernier, cette opération touche, dans un premier temps, une quarantaine de wilayas dont Aïn-Temouchent. Elle se généralisera en 2015 à tous les établissements du pays. Les programmes de formation seront assurés par les institutions des deux départements et porteront sur la collecte, le tri et le recyclage des déchets ménagers et l'aménagement des espaces verts, conclut-on. Enfin, et selon le directeur général de l'AND (agence nationale des déchets), Mohamed Karim Ouamane, tout en rappelant la convention interministérielle Environnement-Education de 2002, celle-ci prévoit la création de 2500 «clubs verts» à travers le pays. |
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