Le parquet d'Aïn El Turck vient de réceptionné un dossier ficelé relatif
aux résultats de l'enquête de la police judiciaire de la Sûreté urbaine de
proximité du village de Cap Falcon, concernant des malversations qui auraient
été perpétrées au détriment du parc de la fourrière municipal, sise dans ledit
village, apprend-on de sources proches de l'enquête. Le maire par interim, des
membres de l'exécutif communal de l'APC d'Aïn El Turck et le chef de parc, ont
été auditionnés par les enquêteurs de la police, de ladite Sûreté urbaine, dans
le cadre de cette affaire, qui notons-le a été déclenchée, quelques semaines
auparavant, suite à des instructions notifiées par le procureur de la
République près le tribunal d'Aïn El Turck.
Cette affaire constitue, depuis, le principal thème des discussions sur
la place d'Aïn El Turck. Nos sources indiquent, qu'il s'agit de la restitution
à leurs propriétaires de deux camions, saisis par la Gendarmerie pour pillage
de sable, et de deux autres voitures de tourisme : une Peugeot et une Renault.
La restitution aurait été établie en violation à la réglementation en vigueur.
Selon les mêmes sources, les propriétaires de ces quatre véhicules ne se
seraient pas acquittés de leurs droits, qui sont taxés à un million par jour,
pour chaque camion et 1.100 DA par jour pour chaque véhicule de tourisme. Le
préjudice financier s'élève à 420 millions de centimes, précisent encore nos
sources. Notons, aussi, que le chef de parc, qui occupait ce poste, au moment
de la découverte du pot aux roses et le délégué de l'antenne communale de Cap
Falcon, ont été, également, auditionnés par les enquêteurs de police chargés de
cette affaire.