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Oran :
Misserghine, Tafraoui, Oued Tlélat et Arzew : De nouveaux réservoirs pour moins de pression sur l'eau
par J. Boukraâ ![]() Afin de renforcer
ses équipements et améliorer les conditions et les capacités d'alimentation en
eau potable des populations, la commune de Sidi Ben Yebka va procéder bientôt
au lancement des travaux de réalisation d'un grand réservoir. Après la
réalisation de cet ouvrage d'une capacité 1.000 m³, la soif lâchera
définitivement les habitants de cette commune. Le directeur de l'hydraulique de
la wilaya d'Oran a affirmé auparavant que la wilaya d'Oran ne souffre pas du
problème de manque d'eau, mais le problème réside actuellement dans la
distribution. Les ressources en eau sont disponibles avec abondance, cependant,
le problème de la distribution de ces quantités d'eau pour répondre aux besoins
de toute la population oranaise repartie sur 26 communes se pose toujours. La
réalisation de ces réservoirs au niveau des communes dépourvues de moyens de
stockage a pour but de faire face au problème de manque d'eau. Ces réservoirs
permettront d'approvisionner la population et assurer une autosuffisance durant
quelques jours, en cas de panne technique ou d'un éventuel problème. D'autre
part, afin de renforcer ses équipements et ses installations à travers de
nombreuses localités de la wilaya, la direction de l'hydraulique de la wilaya
va procéder à la réalisation de quatre réservoirs. Ces moyens de stockage,
d'une capacité de 100.000 m³ chacun, seront implantés dans la commune de
Misserghine, la localité de Sidi Moussa (commune d'Arzew), à Tafraoui et Oued
Tlélat. La wilaya d'Oran est en passe de gagner définitivement «sa bataille de
l'eau». Confrontée à une sécheresse persistante depuis la fin des années 1970
et dépourvue de surcroît d'ouvrages hydrauliques (barrages) pour le captage et
la rétention des eaux pluviales, cette wilaya a placé, depuis cette période, la
mobilisation de ce liquide précieux parmi ses préoccupations majeures.
Plusieurs quartiers et cités d'habitation d'Oran-ville notamment, où l'eau,
même saumâtre, se faisait désirer il y a quelques années, reçoivent désormais
quotidiennement et à des débits «respectables» cette source de la vie. Avec une
quantité de 500.000 mètres cubes par jour, que devra générer le complexe
d'El-Magtâa prochainement, Oran pourra se permettre ce «luxe». Le spectre de la
pénurie d'eau fait partie du passé. Le cauchemar des longues attentes de
l'arrivée du liquide précieux dans les robinets n'est qu'un lointain souvenir.
Le spectacle des colporteurs d'eau investissant les cités s'est nettement
estompé. La méga-station de dessalement d'eau de mer d'El-Magtâa est appelée
non seulement à renforcer l'alimentation en eau potable de la wilaya d'Oran
mais aussi à répondre aux besoins des wilayas limitrophes, comme Mascara,
Mostaganem, Relizane et Tiaret. C'est la plus grande station du monde utilisant
le procédé d'osmose inverse. Pour ce qui est de la gestion de la station, une
société a été créée. Il s'agit de HOMA (Hyflux Operating Maintenance Algeria).
Cette société a conclu un contrat avec TMM Spa et devra gérer la station
d'El-Magtâa pour une durée de 25 ans.
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