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Des dizaines de lycéens, de collégiens et d'écoliers grelotent dans le
froid dans leurs classes en raison de l'absence de chauffage dans la plupart
des établissements scolaires de la daïra d'Aïn El Turck. Citons comme exemple
les cas entre autres de l'école primaire du village côtier de Cap Falcon et du
CEM nouveau, situé dans la localité de St Germain, sur le territoire du
chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. En effet, c'est encore un hiver de plus
que les responsables et les parents d'élèves viennent une fois de plus de
remettre sur la table l'épineux problème lié à l'absence de chauffage. « Nos
enfants n'ôtent ni leurs manteaux ni leurs gants pour suivre les cours dans des
classes glaciales et de ce fait ils n'arrivent pas ou difficilement à se
concentrer sur leurs études. C'est scandaleux ! », s'est insurgé le père d'un
collégien fréquentant le CEM nouveau de St Germain.
« L'entreprise sous-traitante qui a été désignée par la Sonelgaz a installé la conduite et les autres équipements afférents. Mais malheureusement nous attendons depuis 2012 l'installation du détenteur, pièce maîtresse permettant le fonctionnement du système du chauffage », a déploré le directeur dudit établissement avant de renchérir « ce n'est pas facile d'expliquer cette incartade aux parents, qui ne cessent pas de manifester leur colère et leur consternation ». Contacté par le Quotidien d'Oran, l'un des responsables de l'antenne de la Sonelgaz, sise dans la commune d'Aïn El Turck, a confié en substance « nous sommes vraiment navrés mais nous sommes confrontés à une pénurie de détenteur. Nous attendons la livraison de cette pièce d'un jour à l'autre ». On apprend à ce sujet auprès d'un responsable d'une entreprise sous-traitante de la Sonelgaz que l'usine installée dans la ville de Ghardaïa, qui fabrique ces détenteurs, de 40 et 25 m2, nécessaires à la mise en marche de ces chauffages, est actuellement fermée pour des raisons qui restent à déterminer. Ce malheureux état de fait serait à l'origine de cette pénurie de détenteurs qui sont pratiquement introuvables sur le marché. En attendant le dénouement de cette situation de déliquescence, des écoliers, des collégiens et des lycéens sont durement confrontés à la rigueur d'un autre hiver encore plus froid et auront certainement beaucoup de difficultés à aborder les examens du deuxième semestre dans des classes glaciales à l'extrême notamment dans cette région côtière où prévaut un taux d'humidité très élevé. |
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