Le nombre des
interventions menées par les éléments du groupement de la Gendarmerie ont été
intensifiées, en 2014 avec 71 opérations contre 67, en 2013. Ces actions sont
initiées dans le cadre de la lutte contre la criminalité, sous toutes ses
formes, de sorte que plusieurs foyers ont été éradiqués, a indiqué le
lieutenant-colonel Taheri, commandant du groupement de la Gendarmerie d'Oran.
Ces services opèrent, conformément, à un plan d'action et une stratégie
étudiée, dans cette lutte, sans merci, lancée depuis plusieurs mois, à travers
les communes et localités qui relèvent de ce corps sécuritaire. Ces opérations
?coup de poing' ont ciblé les zones extra-muros, soit tous les endroits et
places publiques. L'objectif est de sécuriser les biens et les personnes.
L'opération d'identification s'est révélée positive pour 223 individus. Ces
identifications positives sont en hausse, comparativement, à l'année 2013 où,
seulement, 194 cas ont été signalés. Idem pour le cas des véhicules qui ont été
soumis à des opérations de fouille. Les gendarmes ont enregistré 105 cas de
conduite en état d'ivresse, 139 cas de port d'armes prohibées et 190 affaires
de détention de stupéfiants. En se basant sur des applications qui leur
permettent d'introduire toutes les informations pour, ensuite, les projeter sur
une cartographie, les gendarmes ont réussi à élaborer une cartographie
détaillée de la criminalité. Grâce à cette identification des points noirs de
toutes les activités dont la criminalité, l'insécurité routière ou autres et
l'exploitation de toutes les données, les gendarmes peuvent donc dégager les
mesures qui s'imposent et intervenir, ensuite, sur le terrain, a précisé le
responsable. Ce plan repose, dans sa globalité, sur la formation de l'élément
humain, sa dotation en moyens matériels et surtout sur une stratégie étudiée et
sur l'efficacité, dans les enquêtes et les données. Autant d'éléments qui ont
permis, selon le commandant du groupement, de revoir, à la baisse, le taux de
la criminalité. Pas moins de 3.774 affaires de crimes et délits ont été
traitées en 2014 contre 4.053 enregistrées et solutionnées en 2013.
Contrairement à la baisse constatée dans le nombre d'affaires enregistrées, les
gendarmes ont arrêté plus d'individus soit 3.740 personnes appréhendées en 2014
contre 3520, en 2013. Cette diminution s'explique par le renforcement du
dispositif de sécurité, à travers l'occupation du terrain, et la multiplication
des interventions de police pour éradiquer les foyers de la criminalité.