Organisé du 15 au 17 janvier courant, le premier Salon des agrumes
de la commune de Oued El Alleug a regroupé une trentaine de producteurs de la
région (Oued El Alleug, Béni Tamou, Ben Khelil, Mouzaia et Chébli) venus
présenter leurs produits et faire leur promotion. Le salon a été inauguré par
le wali de Blida, M. Mohamed Ouchen et par le secrétaire général de l'UNPA, M.
Alioui Mohamed, qui ont visité par la suite les différents stands installés au
Palais des Sports de Oued El Alleug. Avec une production qui dépasse les 500
000 quintaux pour l'année 2014, Oued El Alleug occupe, pour la 6ème année, la
1re place nationale dans la production d'agrumes, alors que la plaine de la
Mitidja est considérée comme leader national dans cette production. Il faut
dire aussi, comme l'a fait remarquer M. Alioui, que l'année 2014 a connu une
augmentation très importante de la production d'agrumes, contrairement à
l'année passée où il n'y avait plus d'agrumes après 2 mois environ du début de
la récolte. Les prix ont aussi connu, cette année, une baisse sensible,
entretenue par la profusion de la production et de l'offre. Mais malgré cela,
les agriculteurs de la région se plaignent du manque d'eau d'irrigation malgré
la présence d'une nappe phréatique importante à Magtaa Kheira, mais ils se
trouvent devant l'impossibilité de creuser des puits à cause de la législation
très tatillonne concernant ce secteur et la lenteur avec laquelle les
autorisations sont délivrées. Le vieillissement des vergers concourt aussi à
réduire la production mais l'Etat a consenti des efforts pour le renouvellement
des arbres ayant dépéri et l'introduction des espèces qui manquent en Algérie.
Le problème de l'irrigation pourra aussi trouver une solution après les
promesses faites par le wali et le SG de l'UNPA, d'œuvrer pour cela, à partir
de Oued Chiffa, du barrage de Douéra ou de celui de Bouroumi. Les agriculteurs
ont, aussi, soulevé le problème des crédits bancaires qu'ils n'arrivent pas à
acquérir à cause, disent-ils, de la bureaucratie et des lenteurs dans leur
attribution, malgré la présentation d'un dossier complet. Mais, selon les
responsables des banques, le problème résiderait, surtout, dans le fait que la
plupart des producteurs ne sont pas propriétaires des parcelles qu'ils exploitent
et ne peuvent, de ce fait, bénéficier de crédits. Mais, malgré ces handicaps,
la production d'agrumes a connu une nette amélioration, que ce soit en quantité
qu'en qualité, et, si les efforts sont soutenus, nous aurons plus d'agrumes à
l'avenir, et de meilleure qualité.