|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les vols de câbles
téléphoniques et électriques en cuivre ont enregistré une hausse fulgurante
durant l'année écoulée. En effet, selon le bilan d'activités 2014 des services
de la Gendarmerie nationale de Tlemcen, 7.304 mètres de câbles ont été dérobés,
alors que les vols de fils électriques et téléphoniques, en 2013, sont de l'ordre
de 5.690 mètres. Depuis les vols de câbles jusqu'aux transports aux frontières
algéro-marocaines, ce sont quatre filières du cuivre qui ont été démantelées
par les éléments de la Gendarmerie nationale de Tlemcen. Des équipes très bien
dotées (toute une logistique à l'extraction et au transport de telles
quantités) et bien informées découpaient les câbles de cuivre de Sonelgaz et
Algérie Télécom et les acheminaient vers le pays voisin.
Un travail de professionnel, selon le commandant du Groupement territorial de la gendarmerie de Tlemcen, le colonel Boualeg Mohammed. Ces incidents ont eu des conséquences pour la Sonelgaz et Algérie Télécom, qui, à chaque fois, enregistrent des perturbations sur leurs réseaux à cause de vols de câbles en cuivre. Les démantèlements opérés par la gendarmerie mettent en évidence une chose : les gains de «ce métal rouge» sont souvent très importants. Selon la gendarmerie, le cuivre est très utilisé dans les domaines de l'électricité et de l'électronique et dans la fabrication de nombreux alliages, c'est pourquoi les contrebandiers se focalisent sur ce métal précieux très recherché et très cher. Ainsi, les vols les plus importants opérés par les malfrats se font au préjudice de la Sonelgaz et Algérie Télécom. Par ailleurs, 4.156 mines antipersonnel ont été découvertes et enlevées dans trois communes de la bande frontalière en 2014, soit sur une superficie totale de 16.578 m², contre 5.235 enlevées dans quatre communes en 2013 pour une superficie de 12.901 m². Selon la gendarmerie, les mines ont causé 2 morts et 3 blessés dans la wilaya de Tlemcen en 2014. D'après le commandant de la gendarmerie de Tlemcen, la prolifération des mines antipersonnel constitue une véritable entrave au développement des zones affectées de la wilaya. «Le minage réduit les surfaces cultivables et frappe une main-d'œuvre agricole très exposée au danger. Il désorganise profondément l'économie en restreignant les possibilités de communication et d'échanges. Ces opérations de déminage visent donc à rétablir la vie dans ces zones sous-développées». |
|