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Pas moins de 1.580 personnes ont été reconduites aux frontières, par les
services de la police européenne et embarquées à destination des ports de
l'Ouest pour séjour irrégulier, selon un bilan d'activité des services de
l'Inspection régionale de la police des frontières. Les jeunes, originaires de
plusieurs régions de l'ouest du pays, et notamment d'Oran, ont été arrêtés,
lors de plusieurs contrôles lesquels ont révélé que les concernés n'avaient
aucun document attestant leur séjour en Europe, particulièrement, en France et
en Espagne, alors que d'autres avaient le visa qui avait expiré.
Par ailleurs, 1.330 personnes ont été, également expulsées, pour séjour irrégulier ou pour avoir commis certains délits dans ces pays. Si ces expulsions représentent des cas tout à fait, représentatifs, du «retour forcé» résultat de la politique de lutte contre l'émigration clandestine, adoptée par les pays de la rive nord de la Méditerranée, les 257 rapatriés traduisent, en revanche, des cas qui ont, volontairement, choisi de faire le chemin du retour vers le pays d'origine. Le bilan fait, également, état de 209 refoulés, aux frontières européennes. Ces derniers n'ayant aucun document justificatif, ce qui a conduit, ces pays à les refouler vers leur pays d'origine. Notons, par ailleurs, que pas moins de 1.120.919 personnes ont transité par les frontières aériennes de l'Ouest. Pour ce qui est des frontières maritimes, l'on signale quelque 253.879 voyageurs ayant embarqué et débarqué aux ports d'Oran et de Ghazaouet, dans la wilaya de Tlemcen. Pas moins de 1.431.761 nationaux et 152.634 étrangers ont donc transité par les frontières ouest selon les statistiques de la police. |
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