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![]() ![]() ![]() ![]() Sur les 300 dossiers déposés, ces dernières années, par les fellahs de la
wilaya d'Oran, pour bénéficier du crédit bonifié ?Ettahadi', un financement
octroyé par la BADR pour la création de nouvelles exploitations agricoles et
d'élevage sur les terres agricoles non exploitées, relevant de la propriété
privée et du domaine privé de l'Etat, seuls 20 postulants ont obtenu l'accord
favorable en 2014, a-t-on appris, la fin de la semaine dernière, de sources
autorisées à la direction des Services agricoles. «Les écueils bureaucratiques
pour l'octroi de ce crédit ont réussi à dissuader les fellahs les plus
téméraires», avoue, de son côté, le président de la Chambre d'Agriculture de la
wilaya d'Oran. La quasi-totalité des fellahs n'a pas réussi à surmonter les
écueils bureaucratiques pour décrocher ce crédit qui peut atteindre 200
millions de dinars. Ce produit bancaire n'a pas connu une forte adhésion à
cause des conditions édictées pour en bénéficier. Les banques exigent un
dossier qui ne peut être formulé aisément par un agriculteur ou éleveur, de ce
fait un grand nombre d'entre eux se sont vu exclus «de facto» de ce nouveau
produit. L'acte de propriété de la terre agricole, l'attestation fiscale et
parafiscale, la garantie réelle que doit présenter l'agriculteur et l'exigence
d'une étude détaillée du projet ne peuvent, nullement, faciliter l'accès des
fellahs au financement par ce crédit.
En dépit des efforts consentis par l'Etat, pour faciliter l'accès à ce genre de crédit et alléger les procédures d'octroi, le crédit ?Ettahadi' n'a pas été adopté par la majorité des fellahs, à Oran. Ce crédit est un financement bancaire d'une durée de 7 ans, ne dépassant pas 1 million de dinars par hectare et destiné à la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage de moins de 10 ha. Les concessionnaires bénéficiaires d'exploitations de plus de 10 ha, peuvent bénéficier d'un crédit bonifié plafonné à 100 millions de dinars. Au-delà de ce montant, ils sont libres de négocier les crédits auprès de la BADR, dans le cadre de la législation en vigueur. Presque tous les domaines du secteur agricole sont concernés par ce crédit, à commencer par la création, équipement et modernisation de nouvelles exploitations agricoles et ou d'élevage, le renforcement des capacités de production de celles existantes et insuffisamment valorisées. Ce financement bancaire peut, aussi, être octroyé aux entreprises économiques qui concourent à l'intensification, la transformation, la valorisation de produits agricoles et d'élevage, nécessitant des besoins de financement (crédit fédératif), à moyen terme. Les intérêts sont pris en charge par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural sur le FNDIA comme suit : prise en charge de la totalité des intérêts par le MADR quand la durée de remboursement du crédit ne dépasse pas 3 ans. Le bénéficiaire du crédit aura à payer 1% d'intérêts, quand le remboursement est effectué entre 3 et 5 ans. Le bénéficiaire du crédit doit à payer 3 % d'intérêts, quand le remboursement est effectué entre 5 et 7 ans. Au-delà de cette période, le bénéficiaire aura à rembourser l'intégralité du taux d'intérêt du crédit. |
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