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Les étudiants
grévistes de l'Institut national des télécommunications et des technologies de
l'information et de la communication (INTTIC) « Abdelhafid Bousouf » d'Oran ont
gelé officiellement hier leur mouvement de grève lancé depuis plus d'un mois.
Cet heureux dénouement a été rendu possible grâce à la visite effectuée
avant-hier par le directeur de cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique qui, à l'issue d'une réunion avec les
représentants des étudiants, a promis de donner suite à leurs revendications.
Parmi ces dernières, deux points essentiels : la question relative au diplôme
de master et celle ayant trait aux conventions de stage. Le premier point,
rappelle-t-on, concerne en effet l'intégration du master de l'INTTIC au même
titre que les autres écoles nationales du pays. Les titulaires d'un diplôme
d'ingénieur demandent la possibilité de postuler pour ce diplôme du nouveau
système après avoir suivi un volume horaire supplémentaire.
S'agissant des conventions, l'administration est appelée par ailleurs à lever ce qui est qualifié « d'entraves » pour encourager les entreprises à signer des conventions de stage ou même de recrutement au profit des diplômés de l'école. Selon les représentants des étudiants, le représentant du ministère « nous a promis de répondre à ces revendication légitimes. On a convenu d'un délai d'une semaine pour donner suite effective à ces revendication, autrement, on sera dans l'obligation de relancer notre grève, a affirmé hier le représentant des étudiants. Une journée avant la visite du représentant du ministère, le mouvement de grève initié début décembre dernier se dirigeait tout droit vers le pourrissement. Ayant eu au départ des revendications purement pédagogiques, le conflit à l'origine de la grève avait commencé à prendre une nouvelle tournure avec une levée de boucliers destinée cette fois-ci contre l'administration accusée dans un communiqué signé par le comité des étudiants diffusé en début de semaine de n'avoir proposé « aucune solution claire et d'avoir un langage basé sur « la menace et l'intimidation à l'égard des étudiants ». Ces accusations destinées en premier lieu au directeur de l'INTTIC étaient mises en avant pour justifier la volonté des grévistes à faire monter d'un cran le degré de la contestation, sans pour autant expliquer les moyens qu'ils comptent mettre en œuvre pour exercer ce durcissement du mouvement. |
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