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L'installation du chantier de 1.252 logements publics locatif (LPL), destinés aux résidents de la cité en préfabriqué « Batimat Taliane », vient de commencer. Après l'évacuation de la base de vie de la Société de bâtiment d'Oran (Batior), qui s'est étalée sur plusieurs jours en raison de la consistance du parc matériel qui était en place, il était question de déblayer et de nettoyer les 17 hectares sur lesquels sera édifiée cette nouvelle cité, qui comprendra 1 252 logements de type LPL et tout un ensemble d'équipements publics, avant de commencer le plan d'installation du chantier proprement dit. Cette phase pré-installation étant menée à terme, les deux entreprises retenues par le maître d'ouvrage, l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran, à partir d'une « short-list » du ministère de l'Habitat, pour la réalisation des 1.252 logements, en l'occurrence une privée nationale SARL Kada Torki Djamel et une chinoise SARL C2SS sous droit algérien, ont commencé à installer leurs chantiers respectifs pour l'entame des travaux incessamment, sachant que la surface bâtie est de l'ordre de 18.000 m² (1,8 ha sur la surface globale de 17 ha). Soit donc, déjà, un glissement de près d'un mois, dans la mesure où le lancement du chantier était prévu durant la 1e décade de décembre 2014. Néanmoins, ce retard, si tant- est que ce terme convienne- est amplement justifié au regard de la difficulté et la complexité du démantèlement et de la délocalisation de la base de vie intégrant parc matériel de la société Batior. Un petit déphasage en tout cas qui n'aura aucune incidence en termes d'échéance de livraison et qui, mieux encore, pour être rattrapé par une contraction du délai contractuel, qui est de 25 mois (la livraison des logements en totalité est prévue pour fin 2016), et ce quand on sait les facilités et les accessibilités qu'offre le site choisi ainsi que sa proximité par rapport aux différents réseaux, mais également les moyens matériels et personnels des deux entreprises chargées de la réalisation. Il a été convenu, par ailleurs, de matérialiser les blocs de logements au centre du site sous forme rectangulaire pour meubler les deux façades, côté route RN11 menant vers Bir El-Djir et côté voie desservant la zone des sièges, en implantant de part et d'autre des équipements publics tout en respectant un ratio d'espace vert. Le dossier de la cité de « Batimat Taliane » est revenu sur la scène d'actualité locale, avec l'annonce par le wali, Abdelghani Zâalane, il y a quelques semaines, d'un programme de logements pour les résidents de cette cité précaire. Alors que l'on croyait que le sujet était clos, ou du moins classé « jusqu'à nouvel ordre », voilà que l'actuel chef d'exécutif local surprend plus d'un en rendant public un relogement des habitants de « Batimat Taliane » dans un site, indiscutablement à grande valeur foncière, et qui est même « la dernière réserve foncière disponible à Oran-ville ». Une solution appropriée obtenue presque « à l'arrachée » par les autorités locales, dans un souci de trouver un définitif dénouement à ce dossier épisodique. Et cette fois-ci, l'alternative des pouvoirs publics a bien réussi après une série d'échecs sous l'ex-wali M. Boudiaf- car les revendications des intéressés ont été réellement prises au sérieux, loin de la politique de la sourde oreille et de la négociation stérile. « Maintenant, au moins, ceux qui spéculaient, à tort ou à raison, que notre foncier à haute valeur était convoité à des desseins inavoués, ne peuvent pas faire valoir ce vrai-faux argument cette fois-ci, puisque le site où seront relogées les familles de Batimat Taliane est mille fois meilleur que l'emplacement actuel, sans compter, le confort et le cadre de vie qui seront mis en place tout autour », commente, toute ravie, une résidente de cette cité, âgée de 30 ans, à base d'amiante et dont la durée de vie théorique a expiré depuis longue date. |
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