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Voilà un communiqué qui refuse de s'installer normalement
dans ma cabessa. « Une trentaine de jeunes Oranais issus essentiellement du
quartier de Sidi El Houari, participent du 22 au 28 décembre 2014 à un atelier
musical conduit par l'artiste chanteur franco-algérien BELOUZAA Khalifa.
Dans le cadre du projet Music ?Algérie, l'association « Terre-mère » en partenariat avec notre association propose un travail d'écriture, de chant et de (en) musique aux jeunes adolescents du pôle socioculturel du quartier de Sidi El Houari. Cette expérience artistique, sociale et éducative a déjà été réalisée au camp de réfugiés d'Askar à Naplouse en Palestine. » Décryptage : « Une trentaine de jeunes oranais issus essentiellement du quartier Sidi El houari ». Comme si être issu du quartier sidi El Houari était différent. En France, on aurait dit « issus des banlieues ». ça donne déjà un profil. Un comportement. Une stigmatisation qui ne dit pas son nom. Etre de Sidi el Houari si je comprends bien c'est être marginal. Ça traîne tous les maux sociaux. Ceux de ce quartiers ne ressemblent pas aux autres jeunes du centre-ville au des cités « bidonvillas ». Arrêtons messieurs. Les jeunes se ressemblent. Qu'ils soient de Saint-Hubert, de tirigou, el kmine, de haï ennakhil, ou haï ezzitoun, « haî aalikoum » ils sont pareillement accoutrés, ils ont le même gestus, la même carte mentale, les mêmes aspirations et la même révolte. Vous êtes loin de la réalité. Ou alors sont-ils moins beaux, différemment « sapés » que les autres. C'est vrai, ils communiquent moins en langue française, ils ne se font pas la bise quand ils se rencontrent, mais cela ne fait pas d'eux une populace spécifique. Le seul qui existe, c'est vous. Y'aurait-il plus d'oisifs, de chômeurs et de marginaux au quartier Sidi el Houari ? Barakat, Messieurs les Subventionnés d'installer des clichés pour justifier je ne sais quoi. Sortez de vos sectes, ouvrez les yeux sur la ville, toute la ville. Il n'y a pas un camp de réfugiés à Oran. Le seul qui existe, c'est vous. Vous vous réfugiez derrière votre doigt. Le Majeur. |
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