Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région, ont rendu plus pénible la situation des quartiers de la ville de Bouira dont les travaux qui devraient être effectués, pour améliorer

le cadre de vie des citoyens, semblent traîner.

La tournée que vient d'effectuer le wali Nacer Maaskri à travers les chantiers lancés en matière d'aménagement urbain dans la ville de Bouira, a permis à ce dernier d'interpeller plusieurs responsables des secteurs concernés, et ceux des entreprises réalisatrices, les avisant d'accélérer le rythme du travail, tout en insistant sur le côté rationnel et professionnel. Le wali a averti les entreprises réalisatrices de l'aménagement, AEP, assainissement, éclairage public, VRD, PCD, revêtement des routes, en somme de l'amélioration urbaine, de formaliser les états de leurs charges financières le plutôt possible, tout en s'étonnant du taux de l'avancée des projets, qui ne suit pas les dépenses financières consenties. Chose qui est inadmissible pour le wali qui l'a fait savoir aux dirigeants des entreprises. Tant d'argent octroyé à l'aménagement urbain dont les résultats sont peu palpables du moins jusqu'à présent, et les retards constatés de visu par le premier responsable de la wilaya dans l'exécution des projets, sont l'indice probant. Comme pour l'aménagement de la cité des 402 logements, de Draâ El Bordj, des 152 logements d'Amar Khodja, et la réalisation d'une route périphérique vers la nouvelle gare routière d'une distance de 1,2 Km. « Le retard est absolu, alors que l'hiver s'est installé. Quand est-ce que vous allez avancer dans les travaux ? Certainement pas en travaillant dans la boue avec les intempéries. C'est inacceptable, et je vous préviens que je reviendrai dans trois jours et vous avez tout intérêt à ce que je trouve les engins en plein travail ». C'est en ces termes que le wali a interpellé les responsables de la gestion des projets cités. D'autres projets d'aménagement comme dans les cités de Farachati, le quartier des 1100 logements et le quartier des 140 logements, se situant dans la partie ouest de la ville de Bouira, et qui ont fait l'objet d'une inspection par le wali, remarquant étant également que le taux d'avancement des travaux est négligeable. Le premier responsable de l'exécutif n'a pas manqué d'avertir les services de l'urbanisme et de la construction (DUC), de l'APC, de l'agence foncière, et des entreprises réalisatrices, pour redoubler d'efforts en rappelant que la ville de Bouira doit avoir l'image d'un chef-lieu de wilaya qui sied à son statut d'une ville moderne. Les chantiers en cours pour la réhabilitation des réseaux AEP, de l'élargissement et l'aménagement des voies, l'aménagement des cités des 338, 290, et 176 logements ont été de même contrôlés par le premier responsable de la wilaya. Le constat du wali est que les chantiers peinent à progresser, nonobstant les enveloppes financières importantes qui ont été allouées.