Sous l'égide du
wali de Tiaret et de la direction de la culture, la chanson chaâbie a fait une
entrée en la matière des plus fracassante samedi dans la capitale des
hauts-plateaux de l'ouest, en recevant des hôtes de prestige, venus honorer un
enfant de Tiaret, lancé, avec succès, dans ce genre musical, réservé aux
grands. En effet, la maison de la culture, « Ali Maâchi » a fait salle comble,
à l'occasion du grandiose hommage, rendu à Adda Guerouani, un chanteur, entré
par la grande porte, dans la cour des grands maîtres de la chanson chaâbie.
Venu d'Alger, spécialement pour la circonstance, Redha Doumaz,
auteur-compositeur-interprète émérite de la chanson chaâbie, de sa voix suave,
a eu l'honneur de monter en scène en ouverture de l'après-midi musical, suivi
du très populaire Sadek Djemaoui, ovationné par la salle séduite par sa voix,
toujours intacte. D'autres hôtes, et non des moindres, comme Med Blaha et des
poètes de la chanson populaire, comme Med Chalef et Cheikh Beldjouher, étaient
également de la fête pour honorer Adda Guerouani, auteur de deux albums à
succès, « Le riche et le pauvre » et « El Walidine », sur des paroles de
l'autre barde de l'antique Tihert, Ahmed Bouziane, poète consacré et également
producteur, avec une dizaine d'albums, vendus à plusieurs milliers d'exemplaires
en Algérie et à l'étranger.