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Les graves troubles qui ont meublé, près d'une semaine durant,
l'essentiel de l'ambiance dans le chef-lieu de la daïra, et ce, suite à
l'affichage de la liste des bénéficiaires des box du marché de proximité de Haï
Bensmir ainsi que celle des locaux commerciaux, ont à priori provoqué un effet
d'implosion au sein de la composante de l'exécutif communal de l'APC d'Aïn El
Turck. Selon les aveux d'élus, qui ont requis l'anonymat, « une scission ayant
enfanté un climat délétère divise désormais les membres de cet exécutif ». La
décriée gestion de cette crise, qui a frôlé l'irréparable, serait à l'origine
de cette inattendue levée de boucliers. « Il s'agirait en réalité d'une guerre
intestine visant à l'accaparation de la place de leadership, dont la vacance se
profile peu à peu », ont affirmé nos interlocuteurs.
Cette révélation n'est en fait qu'un secret de polichinelle pour les administrés qui suivent, mine de rien, pas à pas, l'évolution de cette situation frisant le burlesque. « Ils (NDLR, les élus) semblent avoir été contaminés par les manifestants », a ironisé à ce propos un administré. Toujours est-il que de l'autre côté opposé du versant de la montagne Murdjadjo, l'APC de Mers El Kébir est également et malheureusement logée à la même enseigne avec une situation presque similaire à quelques points près à celle d'Aïn El Turck. En effet, la hache de guerre semble vraisemblablement avoir été déterrée au sein de l'exécutif communal dans cette municipalité, principale porte d'accès de la daïra d'Aïn El Turck. Une tension tendue s'est installée en fait depuis la motion de retrait de confiance, paraphée par onze élus de cette assemblée, qui campent toujours sur leur position. « Pile tu perds, face je gagne » tel était en quelque sorte la réplique de cet exécutif communal aux tentatives de réconciliation qui ont été concoctées par le DRAG et le chef de daïra d'Aïn El Turck, sur instruction du wali. La dernière séance concoctée par le chef de daïra pour tenter de réconcilier les parties en conflit n'a finalement eu que l'effet d'un pétard mouillé. Pire encore, les élus et le maire de cette commune ont une fois de plus brandi la menace de démission en pleine séance. Notons que la situation indésirable de ces deux APC compromet grandement la bonne marche du travail et ce, au grand dam des administrés qui s'estiment être pris en otage par des différends entre élus. |
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