De plus en plus de jeunes et moins jeunes inconscients, se baladent dans
les rues des localités côtières de la daïra d'Aïn El Turck, accompagnés de
rottweiler, appelé également bouvier allemand ou chien de boucher, parfois sans
laisse et dans la plupart des cas sans muselière. Ce molosse capable de
déchiqueter sa proie avec ses impressionnants crocs, gambade parfois loin de
son propriétaire, qui à priori ne mesure pas le danger auquel il expose les
passants notamment les enfants. Ce malheureux état de fait suscite beaucoup
d'inquiétude chez les riverains plus particulièrement les parents des élèves,
qui fréquentent les différents établissements scolaires essaimés à travers
cette région côtière. «Un jeune a lâché son chien, un rottweiler, pour épater
ses camardes. Il a provoqué une véritable panique parmi les lycéens» a déploré
un père de famille, qui a affirmé d'avoir assisté à cette scène près du lycée
Akid Athman, mitoyen à la cité des 350 logements sociaux, dans la commune d'Aïn
El Turck. «Ces inconscients devraient être rappelés à l'ordre. Il est peu
probable que leurs chiens soient vaccinés» a encore ajouté notre interlocuteur.
Les mêmes témoignages ont été fournis par un nombre indéterminé de riverains. «Nous
avons déjà un grand problème avec les meutes de chiens errants, qui rodent
partout de jour comme de nuit,et maintenant nous sommes en plus obligés de
faire très attention avec ces molosses» a fait remarquer l'un d'eux.». Selon
des sources concordantes, la prolifération de cette espèce animale dans cette
partie de la wilaya est spécifique par rapport au grand nombre de villas et
autres habitations individuelles. Les propriétaires adoptent souvent des chiens
de garde pour surveiller leur habitation. Il importe de signaler aussi dans ce
même contexte l'alarmante prolifération des chiens errants dans cette région,
qui accueille de surcroit des millions d'estivants chaque été. La présence de
meutes de ces animaux nuisibles, aux abords des établissements scolaires, qui
se déplacent également en groupe, provoquent souvent la panique parmi les
écoliers. Ils sont aussi nombreux dans les cités populaires où de pseudos
gardiens de parking prétendent sans convaincre qu'ils les secondent. «Ils ne
sont pas vaccinés et je ne vous cache pas que j'ai peur pour mes enfants» a
fait remarquer un responsable de famille, locataire de la cité 400 logements,
sise à Akid Abbes dans la commune d'Aïn El Turck. «Il faut faire un tour la
nuit dans notre lieu de résidence pour voir ces meutes de chiens errants, qui
menacent le badaud et l'automobiliste» a témoigné un habitant du village côtier
de Cap Falcon, sur le territoire de ladite commune.