Une énième réunion de réconciliation, entre 11 élus de l'Assemblée
populaire communale et le maire de Mers El-Kébir, concoctée cette fois-ci par
le chef de daïra d'Aïn El-Turck, sur instruction du wali, s'est tenue mercredi
après-midi. La tension était nettement perceptible dans la salle de conférences
de la daïra, qui a abrité cette rencontre ayant pour but de réconcilier les
deux parties en conflit. Ces dernières ont malheureusement campé sur leurs
positions et ce, en refusant carrément la proposition formulée par le chef de
daïra « de tourner la page pour le bien des administrés de cette commune ». Il
a, entre autres, souligné en substance que « cette situation indésirable ne
peut que compromettre la bonne marche du travail.
Il existe plusieurs autres solutions raisonnées à ce conflit ». Hélas, le
discours, qui paraissait pourtant convaincant, du chef de daïra n'a finalement
eu que l'effet d'un pétard mouillé sur les parties en conflit. Pire encore, les
élus et le maire ont même une fois de plus brandi la menace de démissionner en
pleine séance devant une assistance médusée. Un autre rendez-vous, décidé à
huit clos pour des raisons occultes, a été encore donné pour le lundi prochain
dans cette même salle de conférences. En attendant, c'est toute une population
d'administrés prise en otage dans ce bras de fer qui perdure lamentablement,
sans dire son nom. Pour rappel, ces mêmes élus avaient été réunis par le DRAG
de la wilaya d'Oran pour une tentative de réconciliation. Là aussi, la réunion
s'est soldée par un échec.