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Un rassemblement
de soutien au journaliste et écrivain Kamel Daoud s'est tenu hier devant le
palais de justice, à Oran.
Des universitaires, des membres d'associations et des journalistes étaient présents pour condamner la fatwa appelant à l'application du «hadd» contre Kamel Daoud et publiée sur Facebook par l'imam salafiste Abdelfatah Hamadach et ont appelé les institutions de l'Etat à garantir la sécurité physique et morale de tous les citoyens et citoyennes. Lors de ce rassemblement, les manifestants ont scandé des slogans «Ni Daech, ni Hamadach, «20 ans de terrorisme, ça suffit», «Contre le retour du terrorisme», «Alloula, Bakhti et Hasni, kifaya», «Non à la violation de la constitution». L'initiateur de cette action et du Comité citoyen de veille pour la défense des libertés (CCVDL), créé le 19 décembre à Oran, a fait ensuite une lecture du communiqué où il est «exigé des institutions de la République d'assurer pleinement le premier des devoirs de l'Etat qui est de garantir la sécurité physique et morale de tous les citoyens et citoyennes» et de «punir toutes atteintes aux libertés fondamentales d'opinion , d'expression, de création intellectuelle et artistique, de croyance, de réunion, de rassemblement et d'organisation...». Il a aussi lancé un appel «aux citoyens et citoyennes à aiguiser leur vigilance et d'exprimer pacifiquement par tous les moyens jugés appropriés leur attachement aux libertés fondamentales individuelles et collectives». Il a également rappelé les articles 32, 33, 34, 35 et 36 de la Constitution pour la défense des droits et libertés et condamné toutes formes de violence. |
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