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CS Constantine : le pire évité de justesse - Benouza au banc des accusés

par A. Mallem



« C'est avec ce genre d'arbitrage qu'on provoque la violence sur nos stades », a déclaré dimanche, fortement indigné, le directeur général du CSC Omar Bentobbal pointant ainsi du doigt vers Benouza qui avait officié la rencontre derby ayant mis aux prises, sur la pelouse du stade Hamlaoui, son équipe à celle de l'ESS. Malgré la déception née de cette défaite, le patron des vert et noir, qui avait accueilli royalement la délégation sétifienne après sa cinquième place acquise au Mondial des clubs, a tout fait pour essayer de calmer l'indignation, somme toute légitime, des sanafirs et éviter des débordements aussi bien au stade que dans les vestiaires. Et il a réussi dans son entreprise. Et c'est tout à son honneur. Mais la qualité de l'arbitrage a quand même failli gâcher la fête entre constantinois et sétifiens. Et il est indéniable que plusieurs spectateurs, ainsi que d'anciens arbitres parfaitement neutres, n'aient pas compris comment un arbitre international avait pu sortir une prestation aussi médiocre, voire partiale à l'occasion d'un match au sommet. « Benouza l'a encore fait », nous a déclarés, sans plus, un ancien arbitre fédéral qui a assisté au match, en faisant allusion à la rencontre d'il y a deux saisons qui s'est déroulée sur la même pelouse entre le CSC et l'USMA. Bref, à la fin de la rencontre, malgré la victoire, aucun parmi la délégation sétifienne n'a fait l'éloge de l'arbitrage. Et le lendemain matin, le téléphone n'a pas arrêté de sonner, des personnes de plusieurs wilayat de l'Est ont tenu à manifester leur mécontentement quant au sort de cette rencontre, où Benouza porte l'entière responsabilité dans la défaite du CSC. Ceci dit, dans le camp constantinois, le plus désolé de tous était bien entendu Rachid Belhout, l'entraîneur du CSC. Lors de la conférence d'après-match en l'absence de Kheiredine Madoui, Belhout a tenu d'abord à féliciter ses joueurs » parce qu'ils ont livré un match intense de bout en bout en dominant toute la seconde mi-temps « , a-t-il considéré, ajoutant dans la foulée qu'il est parfois triste de voir que ses efforts ne sont pas récompensés à cause des incidents qui se produisent soit dans le jeu, soit à cause d'erreurs d'arbitrage. « Je n'ai jamais critiqué un arbitre », a affirmé Belhout. « Pourtant, la critique peut l'aider à s'améliorer à l'occasion d'autres matchs », estima-t-il. Mais pour le match de ce soir, je peux dire que le premier but de l'ESS a été réalisé à partir d'une position de hors-jeu au départ ». Puis il a préféré couper court sur ce registre, se contentant de dire que, pour le reste, les images de la télévision sont là et peuvent parler d'elles-mêmes.