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![]() ![]() ![]() ![]() Les usagers du tramway ont été désappointés hier matin en apprenant que
les rotations des rames étaient à l'arrêt. «Panne technique», apprendrons-nous
des employés de la Setram. D'autres auront l'amabilité de nous expliquer qu'il
s'agit d'une «panne électrique qui a paralysé les rames dès les premières
heures de la matinée d'hier». Mais, au-delà de ce fâcheux aspect technique, la
nouvelle n'a pas manqué de provoquer un profond mécontentement au sein des
usagers, surtout les travailleurs, et les nombreuses familles qui ont planifié
des déplacements à l'occasion des vacances scolaires. «J'ai stationné mon
véhicule dans un parking et j'ai rejoint la station de Zouaghi pour emprunter
le tramway afin de rejoindre mon travail, mais j'ai été surpris par l'absence
de circulation des rames. C'est vraiment accablant de reprendre le volant et
affronter une circulation infernale, ainsi que le casse-tête de la recherche
d'un endroit pour garer le véhicule une fois arrivée au centre-ville», se
lamente un usager. D'autres retournent la tête basse aux abords de la route
pour essayer de dénicher une place dans un taxi ou un bus. Une mission pas du
tout évidente. «Même lorsque le tramway est en marche, il est très difficile de
se déplacer par route à partir de Zouaghi et rallier le centre-ville. Que dire
alors quand des dizaines d'usagers du tramway viennent grossir les rangs de
cette masse de voyageurs urbains ?», estime un groupe de travailleurs guettant
le moindre taxi qui pointe à l'horizon. Les gens ont pris le pli de se déplacer
en tramway, le seul qui circule librement dans la ville sans subir les
contraintes de la circulation, et à la moindre perturbation de la circulation
des rames, ce sont des centaines d'usagers qui se retrouvent inévitablement
coincés entre les quais et le trottoir de la chaussée. Enfin, après un arrêt de
quatre heures, les rames ont été mises en circulation à une vitesse extrêmement
réduite, certainement faute de jus électrique suffisant. Notons dans ce
contexte que les travaux de réalisation de la seconde ligne du tramway de Constantine,
entre la cité Zouaghi et Ali-Mendjeli, dont l'entame a été annoncée «avant la
fin de l'année 2014», n'ont pas encore vu le jour.
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