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Politique française de délivrance des visas aux Algériens : «Nous sommes prêts à apporter quelques adaptations »

par G. O.

Discussions inévitables entre autorités algériennes et françaises, la circulation des personnes de part et d'autres de la Méditerranée. « La France a fait beaucoup d'efforts pour la délivrance des visas aux Algériens, » a dit le ministre français, en précisant que «près de 320.000 visas, par an, ont été délivrés aux Algériens, nous sommes prêts à faire davantage. » Il précise que «40% sont des visas de circulation, délivrés pour ceux qui se déplacent, régulièrement, qui peuvent avoir des visas de longue durée. » Il fait savoir que « nous sommes très désireux d'avoir des échanges actifs (?), permettre aux entreprises françaises, en Algérie, d'être accompagnées, quand elles ont en besoin, aux salariés algériens des entreprises françaises, en Algérie, de faire des stages et formations, en France. »

Parmi les 60.000 étudiants étrangers qu'il y a en France, Cazeneuve compte 23.000 Algériens.

« C'est dire l'intensité et la profondeur de la relation que nous entretenons avec le gouvernement algérien, » dit-il. Il affirme que « nous sommes prêts à aller, plus loin, dans un cadre sur lequel nous sommes prêts à apporter quelques adaptations pour l'obtention des visas. » Il explique que « ça va se faire, dans un cadre «équilibré, qui permet d'approfondir un certain nombre d'aspects techniques sur lesquels les deux gouvernements semblent préoccupés. » Pour ce qui est de l'asile politique, le ministre fait savoir que son pays vient d'adopter une loi qui oblige d'en traiter les dossiers, en 24 mois. Une autre loi sur l'émigration vient, aussi, d'être adoptée par les Français. Elle énonce, selon le ministre, la mise en place d'un titre de séjour pluriannuel (de 4 ans), avant la délivrance de la carte de séjour de 10 ans. « Nous sommes très déterminés à lutter contre le racisme et l'antisémitisme en France, » dira-t-il sur un autre chapitre. Il fera part, à cet effet, d'un durcissement de peine. Il annonce, aussi, l'inauguration, à Paris, d'un musée de l'émigration et soulignera que « tous ceux qui ont les valeurs de la République doivent être accueillis, en son sein (?), on ne négocie pas avec les valeurs de la République. »