
Les habitants des
terrains Fellahi 1 et 2, situé près de la cité de Sarkina ont fermé les axes
routiers de boulevard de l'ALN desservant les cités de Ziadia et de Djebel
Ouahch, jeudi dernier durant pratiquement tout l'après midi et ont recommencé
hier dans la matinée, causant des embouteillages monstres et mettant les nerfs
des automobilistes à rude épreuve. Ces derniers étaient, en effet, contraints
d'utiliser mille et une astuces et prendre de longs détours par des routes
cabossées et des chemins défoncés pour rejoindre leurs destinations. Selon le
représentant des protestataires, « nous avons décidé de revenir aujourd'hui
dimanche et de bloquer la route à la circulation, pour la simple raison
qu'aucun responsable de la wilaya n'est venu nous voir et que par conséquent le
problème est toujours pendant. Nous avions demandé en vain la présence du chef
de daïra, alors nous avons repris notre action aujourd'hui dimanche pour
relancer notre dossier et rappeler nos réclamations ». Celles-ci tournent principalement
autour du relogement, soulignera notre interlocuteur. Et de poursuivre, « nos
deux cités sont programmées pour une prochaine opération de délocalisation à la
nouvelle ville de Ali Mendjeli, dont 300 ont reçu les décisions de
préaffectation à l'unité de voisinage (UV) no 16 et près de 800 autres pour
l'UV 18 cependant, que plus 400 familles n'ont pas été concernées, dont 60 cas
de nouveaux mariés ». Et d'ajouter, « qu'à tous ces exclus il a été conseillé
de faire des recours à la commission de relogement de la daïra, mais cela fait
plus de deux ans maintenant que de semaine en semaine, l'on nous promet une
réponse que nous attendons toujours et encore sans autre explication. De même
que le chef de daïra, en présence du directeur du bureau d'étude SAU, nous
avait déclaré auparavant que nous serons fixés sur nos cas respectifs avant le
payement des cautionnements à l'OPGI, alors que ces payements à l'office sont
réglés depuis plus d'un mois, sans aucune réponse pour nos recours. Ne pouvant
attendre plus longtemps, nous avons décidé contraints et forcés de fermer cet
axe routier à la circulation pour faire entendre notre voix, car toutes les
autres démarches se sont révélées vaines et nous tenons à déménager avec nos
voisins, parce qu'après, cela sera une autre paire de manche ».
Il est à
rappeler, que les habitants de Fellahi 1 et 2 avaient déjà barré ce même axe
routier, il y a plus de deux mois et durant près d'une semaine, pour réclamer
le relogement des exclus de la première liste ainsi que celui des nouveaux
mariés. En fin d'après-midi, la route était encore fermée et les protestataires
sur place exigeaient la présence du chef de daïra, alors que le président du
comité de quartier et des protestataires étaient en réunion avec des
représentants des autorités pour dégager une solution et rouvrir la route.