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Depuis les
dernières intempéries, les routes se sont de plus en plus dégradées et se
trouvent dans un état lamentable sans précédent, notamment au centre ville et
dans certains quartiers. Visiblement des nids de poules, et autres crevasses
embarrassent les automobilistes et causent parfois des dégâts à leurs
véhicules. Le cas le plus illustratif est celui des taxis services, qui
refusent d'amener des clients dans ces quartiers. Les stagnations des eaux
pluviales sur la chaussée, faute d'avaloir semblent être à l'origine de ces
dévastations de l'asphalte. Indiqueront plusieurs personnes. Au quartier
populaire Debdaba, la quasi-totalité des routes sont en dégradation avancée.
L'installation d'un nouveau réseau d'AEP , après des travaux effectués par des
entreprises sous-traitantes, et autres titulaire de marchés, ne semblent pas
s'être occupées outre mesure des règles élémentaires indiquées sur le cahier de
charge, en l'occurrence la remise de la chaussée en l'état initiale. Selon
plusieurs observateurs sur la scène locale, à chaque fois qu'il pleut, les
carences des travaux de la chaussée sont mises à nu, et les responsables
concernés s'abstiennent d'interpeller les entreprises réalisatrices, auteurs de
ces tâches mal exécutées, afin qu'ils refassent les travaux, qui souvent ont
une durée de garantie. Pourtant selon des sources proches des services
techniques de la municipalité, il a été décidé de geler les autorisations de
voiries, formulées par les entreprises pour des interventions sur les chaussées
nouvellement réhabilitées. Cette décision dira-t-on a été motivée par les
récidives de ces anomalies. Il est à signaler aussi que même les trottoirs
n'échappent pas à ces dégradations, dont certains réhabilités récemment,
subissent des dommages pour faire passer des câbles téléphoniques, ou la
tuyauterie des réseaux d'AEP ou d'assainissement domestique.
Et tous les déblais et autres déchets de matériaux de constructions, provenant de ces travaux d'aménagements sont déposés à même les trottoirs, coupant le passage aux piétons. Aussi, toujours dans ce grand quartier qui s'apparente à un bidonville par endroit, eu égard aux problèmes d'insalubrité, et de propreté qui se pose avec acuité en dépit des efforts déployés par les services de la municipalité, beaucoup reste à faire, notamment du côté du Souk « Rahma » des fruits et légumes. En effet, il est à noter que ce marché est boudé par les commerçants, préférant exposer leurs marchandises dehors sur la voie publique sous des chapiteaux de fortune, exposés à la poussière et aux salissures, et cela, sous le regard bienveillant des responsables concernés, qui n'ont pas jugé utile d'intervenir pour mettre un terme à cette anarchie organisée. Cet endroit en abandon favorise la monté de toute sorte de délinquance, en l'absence des services d'ordre. Contacté par nos soins, un responsable à l'APC dira, que la commune ne dispose pas de moyens lui permettant de faire face à toutes les insuffisances existantes, certaines carences et manquements incombent aussi à d'autres directions de la wilaya, qui doivent jouer le jeu sur le terrain. Et de poursuivre, la ville de Bechar est devenue très importante avec plus 250 000 habitants, certains quartiers doivent être érigés en commune, pour que leur gestion soit facile et fluide, le cas de Bechar-djedid, Debdaba, Ouakda? Il est devenu difficile à cette APC de les gérer convenablement, pour ne pas dire impossible, a relevé notre interlocuteur. |
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