Elle travaillera, en collaboration, avec la police scientifique : Une unité de criminalistique, au CHUO, à la fin 2015
par Salah C.
Le projet de
réhabilitation du service de Médecine légale a permis de lancer, en parallèle,
la modernisation de l'activité avec, en plus de l'acquisition de nouveaux
équipements, de dernière génération, tels que les tables d'autopsie, la
création d'une unité de criminalistique qui sera opérationnelle, vers la fin de
l'année 2015. C'est ce que nous a précisé le Dr Boumeslout, qui sera le premier
responsable de cette unité qui explique que cela a été décidé, conformément à
un arrêté interministériel (Santé et Enseignement supérieur), portant sur le
développement de l'activité des services de Médecine légale. Cette unité, selon
la même source, est destinée à l'introduction, pour la première fois, de
l'empreinte génétique, notamment en matière d'expertise, l'origine de
paternité, l'identification et d'éclairer les enquêteurs au plan des indices.
Notre interlocuteur souligne que ceci est devenu impératif, du fait que la
médecine légale a évolué et que, par conséquent, le service du CHUO devait se
mettre au diapason, d'autant plus, que les moyens et les ressources humaines
sont disponibles. Cette unité est appelée à travailler, en étroite
collaboration, avec la police scientifique, en ce sens que les deux services
seront complémentaires. Sur cette perspective, Dr Boumeslout a expliqué que le
principe a été acquis et qu'il ne reste seulement que les modalités
d'officialisation de cette collaboration qui permettra d'explorer le capital
expérience de la police scientifique, sans omettre l'apport du Laboratoire de
toxicologie qui œuvre dans le même sens. L'espace réservé à cette unité est fin
prêt et il sera question de l'équiper d'instruments adéquats, alors que le
personnel qui y sera affecté bénéficiera d'une formation spécifique et de
stages. De son côté, Pr Hakem, chef de service, a tenu à revenir sur
l'historique du service qui n'était qu'une simple morgue alors que les médecins
légistes ne couraient pas les rues car avant 1976, Oran ne comptait que le
défunt Dr Medjbeur. L'ouverture de ce service a été l'idée du Dr Halouz, un
diplômé de l'Université de Paris, dans la spécialité, avant que cette dernière
ne soit reconnue en tant que spécialité dans les études universitaires.