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Quelle énergie
pour demain ? Quelle est la situation fossile sur notre environnement ? Quels
sont les mécanismes mis en place pour gérer notre avenir énergétique dans une
vision de développement durable ?
Ce sont autant des problématiques discutées lors d'un séminaire national sous le thème «hydrocarbure, énergie et environnement» lancé à l'université d'Adrar en cette fin de semaine en coordination avec le laboratoire de développement durable et informatique (LDDI) et le laboratoire des énergies et environnement. Plus de 70 participants ont pris part à cette conférence scientifique, venus de plusieurs universités du pays : Oran, Mostaganem, Ouargla, Bechar, Tamanrasset et Tlemcen. Les travaux de cette rencontre nationale viennent dans une conjoncture marquée par la chute du prix du baril de pétrole dans les marchés internationaux, ce qui évoque la problématique de l'instabilité du prix de l'énergie fossile en plus de son impact négatif direct sur l'environnement. Le recours à l'énergie renouvelable est devenu aujourd'hui une nécessité absolue, surtout avec un potentiel solaire parmi les plus importants dans le monde ou la durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2.000 heures annuellement et peut atteindre les 3.900 heures dans les Hauts Plateaux et au Sahara. L'énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m² est de l'ordre de 5 kWh sur la majeure partie du territoire national, soit près de 1700 kWh/m²/an au nord et 2.650 kWh/m2/an au sud du pays. Lors de son allocution d'ouverture, le recteur de l'université d'Adrar, Pr Hamlil Salah, a rappelé l'importance du triangle «hydrocarbure, énergie et environnement» dans une vision de développement durable en évoquant la position géostratégique de la wilaya d'Adrar comme un pôle d'industrie énergétique surtout en matière de Gaz et en énergie renouvelable. Ce qui impose une réelle stratégie d'ouverture sur ce secteur créateur d'emploi et de richesse pour toute l'Algérie. Durant deux jours, plus de 56 communications ont été au menu et portant pour l'essentiel sur «l'hydrocarbure, l'énergie renouvelable avec toutes ces formes solaires et ses applications surtout au milieu saharien» et «l'énergie éolienne et sa situation dans le monde et en Algérie, la biomasse». II est à noter que la wilaya d'Adrar dispose des potentialités immenses en énergie renouvelable, solaire et éolienne, ce qui a été traduit par la mise en service cette année de la première ferme éolienne situé à Kaberten avec une puissance de 10 MW et dans le solaire photovoltaïque, sept micros centrales sont en cours de réalisation pour une puissance de 48 MW. En ce qui concerne l'industrie du gaz, plusieurs entreprises étrangères sont sur le terrain parmi eux le complexe Gaz et produits pétroliers dans la zone de Hassi Latto à 60 km d'Adrar réalisé par la compagnie française GDF SUEZ avec un montant de 1.5 milliards dollars. |
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