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La rencontre devant regrouper jeudi les représentants du CNAPEST élargi
et du ministère de l'Education a tourné court suite au retrait du syndicat en
signe de protestation contre le changement à la dernière minute de son ordre du
jour.
Selon le porte- parole du CNAPEST, M. Nouar, contacté hier, « le ministère continue d'utiliser des méthodes de ruse. Ce qui devait être une réunion de travail s'est transformé en réunion de médiation. Pourtant la loi 90/02 est claire à ce sujet. Tout changement doit être fait en concertation avec les parties concernées. Nous refusons d'être mis devant le fait accompli ». La grève, prévue par le CNAPEST élargi le 8 et le 9 décembre, sera maintenue, a affirmé le représentant du syndicat, même si le ministère avait fixé une autre réunion pour le dimanche 7 décembre. « Nous considérons que le ministère a dépassé le seuil par ces agissements. Il est impossible de faire marche arrière concernant le mouvement de grève même si la rencontre de dimanche donnait des résultats positifs du fait que c'est le conseil national qui a décidé de la grève après consultation de la base et c'est à lui de l'annuler », a expliqué M. Nouar. La promotion des enseignants, le logement, la médecine du travail, les primes de zones et le statut particulier sont les dossiers restés en suspens malgré les multiples réunions avec le ministère de l'Eduction pour les étudier. Le porte-parole du CNAPEST considère qu'il y a des dépassements et la dignité de l'enseignant est touchée. De l'autre côté, la ministre de l'Education, Mme Benghebrit, a déclaré jeudi en marge de la séance plénière du Conseil de la nation qu' « en cas de non aboutissement et d'insistance du CNAPEST à enclencher une grève à laquelle il avait appelé, le ministère de l'Education nationale recourra à des retenues sur salaires des grévistes et à la suspension de la prime de rendement». Par ailleurs, Mme Benghebrit, cité par l'APS, n'a pas exclu le recours, à l'avenir, à une session de rattrapage à l'examen de baccalauréat «si les résultats de cette évaluation venaient à en confirmer la pertinence». Elle a réaffirmé le non recours cette année au rachat ou à une session de rattrapage à l'examen du baccalauréat, ni à la limitation du seuil des cours, «étant donné qu'il s'agit de mesures exceptionnelles prises auparavant à la faveur d'une conjoncture tout aussi exceptionnelle». Elle a, toutefois, annoncé le maintien cette année de l'option de deux sujets au choix pour les épreuves des matières essentielles à l'examen du baccalauréat. |
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