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Tout le monde
s'attendait à une rencontre houleuse avec les autorités locales, mais celle de
jeudi qui s'est passée au centre culturel de Hamma Bouziane entre ces dernières
et les commerçants de la ville, au nombre de 155 qui se sont entassés dans la
salle de cette structure culturelle, s'est déroulée dans le calme et la
pondération. Il y avait là en face d'eux le président de l'APC, le directeur du
commerce, celui des impôts, de la Casnos, un député et les membres du bureau de
wilaya du syndicat des commerçants, l'UGCAA. Les marchands qui avaient menacé
de déclencher une grève générale si les problèmes professionnels qu'ils
endurent ne sont pas pris en charge ont fait preuve de modération, voire même
de responsabilité.
Posant un ensemble de revendications de 12 points, les commerçants ont évoqué l'étouffement dans lequel ils sont plongés à cause de la fermeture de l'entrée est de la ville après l'ouverture de la trémie toute neuve, du plan de circulation à l'intérieur de la ville, la question des marchés construits récemment et qui restent toujours fermés, à Bekira, El-Ghirène, Cherakat, etc., les projets de marchés de proximité accordés à leur commune mais dont la construction n'a jamais démarré, et d'autres questions secondaires mais qui ont néanmoins leur importance dans le commerce. « Le règlement de la majorité des problèmes dépend de l'APC », nous ont déclaré à la fin les représentants du syndicat des commerçants. Et tandis que le coordinateur de wilaya de l'UGCAA, M. Bouhenguel, a révélé que le maire se serait engagé à rester en contact permanent avec les commerçants pour organiser des rencontres en commun afin de régler ensemble, et au fur et à mesure, tous les problèmes qui se posent et dont la solution relève de la commune, M. Boudjadja, coordinateur du bureau local du même syndicat à Hamma Bouziane, nous confia à son tour que l'ensemble des revendications des commerçants ont été consignés dans un procès-verbal de la rencontre qui sera signé par tous les participants et envoyé aux autorités de tutelle au niveau de la commune et de la wilaya. « Pour le moment, nous a déclaré ce dernier, les commerçants ont mis un bémol à leur ardeur en mettant au placard leur projet de grève générale. Un délai d'un mois est accordé aux autorités pour se pencher sur les problèmes que vivent les commerçants. Passé ce délai, toutes les options seront envisagées ». Pour rappel, il y a une vingtaine de jours environ, l'ensemble des commerçants de Hamma Bouziane s'étaient plaint de l'étouffement qui leur a été causé par les mesures de restriction de la circulation, de fermetures de certaines voies d'accès indispensables à leurs commerces, du harcèlement dont ils sont l'objet de la part des services des prix et de la concurrence, et ont brandi la menace d'une grève générale. Leurs représentants leur ont suggéré alors de rencontrer toutes les autorités concernées pour poser leurs problèmes et la proposition a abouti à l'organisation de la rencontre de jeudi. |
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