|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
De guerre lasse,
l'APC de Constantine a fini par porter l'affaire contre les services de la
Sonelgaz devant la chambre administrative du tribunal de Constantine en raison
de la coupure de courant électrique qui affecte toujours la partie basse du
bâtiment de l'hotel de ville, siège central de la mairie.
Selon le président de l'APC par intérim, M. Rafik Boutaghane que nous avons rencontré hier, l'affaire passera lundi prochain 8 décembre devant la juridiction administrative compétente. Il faut dire que cette coupure dure depuis bientôt quinze jours et elle pénalise aussi bien les services de l'APC que les citoyens qui viennent les solliciter journellement pour diverses prestations, surtout la délivrance des documents officiels indispensables à leurs dossiers. L'administration interne de l'APC s'en trouve également bloquée dans ses activités, à l'instar du service paie qui a éprouvé beaucoup de difficultés cette semaine pour établir les salaires de plus de 4000 employés des services communaux éparpillés à travers la dizaine de secteurs urbains que compte la commune de la capitale de l'Est. La raison ? « Il n'y a aucune raison, c'est une coupure tout à fait injustifiée puisque toutes les redevances de la consommation d'électricité ont été réglées», a affirmé M. Boutaghane. Le maire par intérim ne comprend pas les véritables raisons qui ont poussé les services de la Sonelgaz à maintenir la coupure du courant. «Je les ai personnellement invités, à plusieurs reprises, pour des rencontres au siège de la mairie afin d'apurer le contentieux, si contentieux il y a, avec les services municipaux, mais ils ne sont jamais venus. Et c'est devant le refus du dialogue de la part des représentants de cette entreprise que j'ai décidé de porter l'affaire en justice car il faut voir comment les nombreux services essentiels de la mairie sont paralysés par la panne qui persiste. Et le mécontentement des citoyens qui viennent solliciter des prestations auprès de ces services et s'en retournent bredouilles », a expliqué M. Boutaghane. Allant aux explications auprès de la direction de Constantine de la société de distribution de l'Est (SDE), Mme Meziani, chargée de la communication, nous fera comprendre qu'il s'agit d'une redevance de l'ordre de 1,3 milliard de centimes due au titre de créances de travaux effectués par la direction de la distribution pour le compte de la commune, lesquelles créances remontent jusqu'à l'année 2007 et qui demeurent jusqu'à présent impayées. « Nous les avions avisés une première fois, explique la représentante de la SDE, mais ils n'ont pas donné suite. Nous leur avons donné alors un délai de quarante jours. Et ils ont signé un engagement pour régler la facture dans un délai de 15 jours. Ce qui n'a pas été fait. Et nous sommes partis pour un délai supplémentaire de 15 jours. Mais rien à faire. Et nous avons été contraints alors de couper le courant à partir du dimanche 23 novembre 2014 ». |
|