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Le premier jour de débrayage, de la deuxième série de la grève cyclique,
engagée depuis la semaine dernière, par le Syndicat national des praticiens de
la santé publique (SNPSP), a fait le plein, selon les responsables du syndicat
qui annoncent une moyenne de 85% de taux de suivi national. « Et cela, malgré
les pressions exercées par certaines DSP de wilayas, qui ont demandé aux
responsables des structures de santé de leur juridiction de s'adresser à nos
adhérents pour leur demander d'arrêter la grève puisque, selon eux, la tutelle
aurait accepté toutes nos doléances, faisant référence à ce qui a été annoncé
par le SNMGSP », explique le président du SNPSP, Dr. Lyes Merabet. Mis à part
ces « tentatives », il n'y a aucun contact entre la tutelle et les responsables
du syndicat gréviste. «Nous sommes, toujours, ouverts à une réunion de
conciliation», indique M. Merabet, pour qui la grève va continuer, comme prévu,
si aucune avancée n'est enregistrée dans nos revendications.»
« La grève se déroule, donc, comme prévu. Nos adhérents ont pleine conscience de l'importance des revendications, qui viennent de la base, pour le bon fonctionnement des activités des structures de santé publique », explique, encore, Dr. Merabet. Selon lui, en ce 2e jour de cette grève, se tiendront des rassemblements des praticiens de santé publique, dans les chefs-lieux de wilayas. Pour le cas d'Alger, un rassemblement est prévu, ce matin, à 11h, au CHU «Mustapha Pacha». Interrogé sur l'accord annoncé, jeudi, entre le ministère de la Santé et le Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMGSP), son président rappelle que ces pratiques « reviennent à chaque mouvement de grève, dans le secteur de la santé ». « Vous savez, depuis l'époque du ministre Barkat, nous assistons à la même mise en scène. La tutelle ramène les responsables du même syndicat (SNMGSP), et annonce que les revendications des praticiens ont été acceptées. On s'y habitue. Les ministres passent mais l'administration est la même », affirme Lyes Merabet. Et de continuer à ce propos : « J'invite, au nom du SNPSP et en mon nom personnel, le Dr Salah Laouar, le président du SNMGSP (qui est en situation de détachement, depuis une dizaine d'années) à renouer avec les structures de santé, pour voir dans quelles conditions ses collègues travaillent », déclare Dr. Merabet. Entamée le 24 novembre dernier, par une journée de débrayage, puis deux jours (1 et 2 décembre), la grève du SNPSP sera reconduite, également, les 8, 9 et 10 décembre. |
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