Des dizaines de
nouveaux mariés exclus du relogement de la cité El Mellah, située sur le
terrain Fellahi en face de la cité Benchergui, se sont rassemblés, hier, devant
le siège de la daïra, pour réclamer l'assainissement de leur situation tant
promise par le chef de daïra en personne, disent-ils. Les cas de nouveaux
mariés écartés du bénéfice d'attribution d'appartements neufs, touchent
plusieurs autres cités d'habitations précaires ou de bidonvilles à délocaliser,
ou programmés pour un prochain transfert de populations et qui demandent à être
intégrés dans les listes des heureux élus au déménagement. Pour ce qui concerne
les contestataires de la cité El Mellah, d'après leur représentant et néanmoins
président du comité de quartier, ils sont au nombre d'un peu plus de 60
nouveaux mariés qui ont été exclus de la liste des bénéficiaires de la
prochaine opération de transfert et de délocalisation des 800 familles que
compte la cité. A toutes ces familles, poursuivra-t-il, des décisions de
pré-affectation ont été déjà distribuées et qui ont même procédé dernièrement
au payement des redevances auprès des services de l'OPGI. Et de faire savoir,
dans ce sillage, qu'il s'agit d'appartements de type F3 qui se trouvent au
niveau de l'unité de voisinage n° 18 à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, que
les concernés vont regagner bientôt selon les promesses des autorités. Selon
notre interlocuteur, les nouveaux mariés qui ont entrepris des démarches tout
juste après ces attributions de pré-affectation aux habitants de la cité, ont
été invités par le chef de daïra à introduire des recours auprès de la
commission compétente, promettant de régulariser la situation de tous ceux qui
ouvrent réellement droit à un logement. Et d'ajouter que «malheureusement, cela
fait maintenant plus d'une année et notre situation n'a pas évolué d'un iota,
nous avons déposé bien sûr nos dossiers auprès de la commission de recours de
la daïra et nous ne faisons qu'attendre depuis. Moi-même, dira-t-il, j'ai eu
une entrevue avec le chef de daïra au mois de février 2013 au siège de la
société d'aménagement et d'urbanisme (SAU) à la zone industrielle, qui m'a
promis alors de régulariser la situation des nouveaux mariés avant le règlement
des cautions à l'OPGI». «Seulement, se désolera-t-il, aujourd'hui, les cautions
ont été réglées et notre problème est toujours pendant, alors nous avons décidé
de tenir ce sit-in ici pour rappeler les promesses faites et non tenues et
réclamer notre droit au relogement que nous pensons mériter comme les autres».
Les protestataires, qui ont été informés que le chef de daïra est absent, se
sont résolus à se disperser et décidés de revenir le lendemain.